«C’est une fierté collective, le pays a fait bloc»
« Je revois toujours des blessés sortir du Bataclan », se souvient l’ancien président. Mais son rôle dépassait la compassion. « Il fallait que la France reste unie », dit-il.


Comment avez-vous vécu ce soir-là ? Avez-vous tout de suite mesuré l’ampleur de ce qui se passait ?
Jusqu’alors nous avions affaire à des attentats commis par un petit nombre d’individus qui cherchaient des cibles symboliques pour frapper. Au stade de France, quand j’apprends qu’un terroriste a fait exploser son engin, je pensais à ce moment-là encore à un acte isolé. Lorsque Manuel Valls (NDLR : alors Premier ministre) m’appelle de chez lui et qu’il me donne des éléments sur ce qui se passe sur les terrasses, je comprends que nous sommes dans une opération d’envergure. Un peu plus tard, je comprends que nous sommes devant un acte de guerre.
Dans un premier temps, vous décidez pourtant de rester au stade de France…

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