Ben, survivant du Bataclan: «Le pire, c’est que maintenant c’est dans notre tête»
Mi-octobre prochain, Ben, un Français expatrié à Bruxelles, ira témoigner face aux accusés du 13 novembre. Un jalon important, dit-il, dans le chemin intime vers la résilience.


Il est 21h40, le 13 novembre 2015. Les Eagles of Death Metal entament « Kiss the Devil » et c’est à ce moment que tout plonge. Les trois terroristes du Bataclan entrent en scène, font feu, tuent. L’intérieur de la salle bascule dans la terreur, tandis que les minutes et les heures qui suivront s’imprimeront à l’encre indélébile dans la mémoire de Ben*, aux premières loges de cet enfer.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Je pense pour ma part que l'attitude qui vise à très vite tourner la page sur ces actes terroristes pour leurs donner moins d'importance est une erreur. Au cours de ces événements tragiques, chacun a réagi comme il a pu. Je ne jetterai pas la pierre. Mais je pense qu'on devrait mettre en avant les actes héroïques de certains, qui pour une part d'entre eux s'est soldé par des handicaps ou la mort. Dans certains mémoriaux consacrés à la Shoah, une photo d'un enfant est donné à chaque visiteur pour qu'il puisse identifier et s'identifier. Je pense qu'il faudrait quelque chose d'équivalent.