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Georges-Louis Bouchez devra être réélu au MR pour mener la prochaine campagne électorale

Il a été élu à la tête du MR le 28 novembre 2019, son mandat s’arrêtant donc à l’automne 2023 (soit six mois avant le prochain scrutin).

Journaliste au service Politique Temps de lecture: 2 min

Ce dimanche, sur le plateau de « L’invité » de RTL, Georges-Louis Bouchez a mis les choses au point concernant les changements de statut pour le mandat présidentiel à la tête du MR, qu’il veut faire passer de quatre à cinq ans. « J’ai voulu allonger ce mandat d’un an pour coller aux mandatures fédérales et régionales. Mais ce changement sera effectif pour le prochain mandat présidentiel. » Pas question donc de voir Georges-Louis Bouchez allonger son propre mandat d’un an, ce qui lui aurait permis d’être président pendant les prochaines élections. Si GLB veut prolonger à la tête du Mouvement Réformateur (qui n’aura sans doute plus ce nom-là), il devra donc passer par une nouvelle élection interne. Pour rappel, il a été élu à la tête du MR le 28 novembre 2019, son mandat s’arrêtant donc à l’automne 2023 (soit six mois avant le prochain scrutin).

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En juillet, la décision de révision de statuts du Mouvement Réformateur, prévoyant cette prolongation à cinq ans, avait déclenché des remous en interne. Le passage du mandat présidentiel de quatre à cinq ans avait été ciblé par quelques ténors du parti qui voyaient là une manœuvre de Bouchez pour rester un an supplémentaire à la tête du parti afin de s’assurer de négocier les accords de gouvernement. Les avis étaient partagés sur l’effectivité de cette réforme : serait-elle en application dès ce mandat ou pour le prochain ? C’est désormais tranché.

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7 Commentaires

  • Posté par ADAM Jean-Victor, lundi 6 septembre 2021, 19:07

    Deux questions 1. Pourquoi les salariés doivent racheter leurs années d’étude alors que c’est gratuit pour les fonctionnaires 2. Pourquoi on ne parle pas d’aligner les pensions du privé et du fonctionnariat. ?? Ce sont tous des travailleurs qui ont fait les mêmes études …

  • Posté par Borsu Patrice, dimanche 5 septembre 2021, 21:51

    Mais les "ténors", les "barons", les "caciques" du parti, les *vrais* libéraux, s'il en reste..., ne vont tout de même pas reconduire ce gugusse ? Vous avez vu tous les derniers "Grands Baromètres "du Soir? Baromètre après baromètre, Le MR ne cesse de descendre - il est derrière le PTB désormais! - à cause de cet imbécile qui - en plus! - n'imprime même pas la photo: les Open-VLD passent avant lui, même en Wallonie. C'est un suicide politique de continuer: qui fera encore confiance à un ramassis de branques et de bras-cassés qui seraient incapables de débarquer ce bouffon de leur propre boutique? On va rire...

  • Posté par Binet Jean-Claude, mardi 7 septembre 2021, 11:13

    Bien d'accord. Ce troublion devrait être débarqué. On ne peut plus se payer le luxe d'être représenté par des bouffons fantasques, à gauche comme à droite.

  • Posté par Van Obberghen Paul, dimanche 5 septembre 2021, 16:08

    Le gouvernement Vivaldi ne tiendra pas jusqu'au boût, comme tous les gouvernements précédents depuis des décénies. Il est donc vraisemblable que GLB soit encore président du MR au moment de la prochaine campagne fédérale.

  • Posté par Van Wemmel Thierry, dimanche 5 septembre 2021, 17:21

    Habituellement, ce sont les partis flamands qui font tomber le gouvernement. De Croo ? Il a déjà donné. Le Cd&V ? Pourquoi ? Vooruit (spa) ? Pourquoi ? Du côté francophone, je ne vois pas le PS le faire. Les écolos ? Peu probable puisqu'ils portent déjà le stigmate du mimodrame de la fin du gouvernement Verhostadt Ier. Il suffit d'imaginer les conséquences d'un 2/2 avec 2 participations et 2 fins peu glorieuses. Reste les libéraux francophones. Sur le nucléaire, ils ne seraient pas très crédibles puisque C. Michel fut premier ministre avec une majorité très à droite et ouvertement pro-nucléaire du côté de la N-VA. Si une décision devait être prise, c'est durant ce gouvernement là qu'elle aurait dû l'être. En plus, tous les politiciens le savent bien. C'est le genre d'accord qu'il faut engranger en début de législature. Mitterand à fait voter l'abolition de la peine de mort dans la première année de son mandat.

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