Marius Gilbert se livre: «On est arrivé à un moment où le covid est devenu un sujet parmi d’autres»
Dans un livre, l’épidémiologiste Marius Gilbert donne sa vision de la crise. Il passe en revue la façon dont les décisions politiques ont été prises, la tempête médiatique, mais aussi les débats scientifiques qui ont eu lieu – ou non – et appelle à tirer des leçons.

L’un des experts francophones les plus connus du grand public pour ses nombreuses apparitions télévisées se livre dans un opus qui sort ce mardi, humblement intitulé « Juste un passage au JT ». Marius Gilbert y revient sur une crise d’ampleur vécue de l’intérieur, comme observateur privilégié. Impliqué en tant que membre de plusieurs comités d’experts (le GEES, en charge de penser le déconfinement au sortir de la première vague, et le Celeval, la cellule pluridisciplinaire qui conseillait le gouvernement à l’été dernier, dont il a démissionné), le vice-recteur de l’ULB détaille le comment du pourquoi des décisions sanitaires –même quand elles étaient d’apparence contradictoires– et passe au crible ce qu’il appelle les pièges du bon sens, comme le fameux modèle suédois ou l’argument selon lequel il aurait « suffi » d’ajouter des lits. Ce n’est pas vraiment un carnet de bord, plutôt une rétrospective écrite avec le recul nécessaire (entre mars et juin de cette année), lors de ses rares moments perdus.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir17 Commentaires
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Posté par Barry Luc, lundi 6 septembre 2021, 15:36
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Posté par Hans José, lundi 6 septembre 2021, 17:38
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Posté par Smyers Jean-pierre, lundi 6 septembre 2021, 16:03
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Posté par Baeyens Remi, lundi 6 septembre 2021, 14:07
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Posté par André MASSIN, lundi 6 septembre 2021, 13:01
Plus de commentairesmerci mr Gilbert et autres virologues d'avoir alimenté la politique sanitaire de la peur depuis plus d'un an et d'avoir saboté l'économie pour une épidémie qui n'a fait que 0,9% de décès dans la population belge .
Effectivement, le commentaire de Luc Barry est erroné. c'est 0,23 % et non 0,9 % de décès qu'il convenait d'écrire ! On peut donc légitimement se demander de quel côté est la bêtise. Personnellement, je la vois plutôt du côté de ceux qui à coups "d'électrochocs" (administrés par le sinistre FVDB) ont mis à plat l'économie belge, maintenue péniblement à flots au prix d'un endettement démesuré.
Bravo pour l'insondable bêtise de votre commentaire M. Barry. Vous êtes un champion hors catégories, et vous me battez à plate-couture.
Merci Mr Gilbert. Le débat scientifique honnête est aujourd'hui impossible ravagé par des idéologies qui n'on rien à faire avec les réelles avancées scientifiques. Le monde scientifique essaye dans la mesure du possible d'être indépendante des 'théories politiques'. Vivre avec les certitudes et doutes du scientifique étaient déjà un combat qui broie les faits à leur convenance. Quand Galilée est condamné par le tribunal il disait en catimini 'e pur se moeve'. Nous voyons actuellement du consensus se développer autour du réchauffement climatique ' d'origine humaine'. Leur principe de base est de prouver cela et donc de justifier leur mission admissible par la société d'aujourd'hui. Ceux qui ont une approche scientifique honnête sont exclus du débat. Ils ne seront pas condamnés à mort mais seront exclus du financement et de leur influence. Ils doivent se mouler dans le politiquement correct. ou finir dans la misère. La politique est un broyeur d'humanité. Essayer de survivre dans cette dictature est actuellement un risque que peu d'humains peuvent subir. Merci d'avoir fait connaître vos doutes et incertitudes .
Bel argumentaire présenté par quelqu'un qui diverge de la voie habituelle mais pour y revenir par le travers. Nier un problème n'a jamais contribué à sa résolution mais d'autre part, Einstein n'a t'il pas dit en substance qu'on ne résout jamais un problème en attendant la solution de ceux qui l'ont créé Alors, puisque d'aucun prétendent aimer exercer leur esprit critique, voici une référence qui n'est pas France Soir. Elle est purement belge. Les auteurs ne s'étant volontairement pas identifiés nominativement puisqu'il s'agit d'un travail associatif, ils ont choisi de référencer au maximum leurs affirmations qui ne sont donc que la synthèse d'autres publications assortie de questions basiques mais légitimes. Chose étonnante : ce document, bien que transmis à l'ensemble des parlementaires belges peu avant le vote de la loi "pandémie", n'a, bizarrement, jamais filtré dans la presse "officielle" et n'a surtout donné lieu à aucune réaction si ce n'est dans quelques partis d'opposition étiquetés "extrémistes" en mal de publicité... http://www.docteurpascaleminiou.com/medias/files/rapport-alpha-belgique-le-covid-revisite-.pdf La question est : est-ce à ce point devenu un crime de (se) poser des questions que l'on est immédiatement jugé sans procès et sans appel par les bien-pensants donneurs de leçons ? Alors, Alpha citizens : complotistes ou juste borgnes au pays des aveugles ?