La chronique «Variations»: tensions dans la Vivaldi, stop ou encore?
Il est devenu illusoire d’avoir des gouvernements unis et cohérents compte tenu du scrutin proportionnel, de la diversité des clivages et… des promesses électorales.


Depuis quelques jours, les médias multiplient les titres chocs pour souligner les tensions qui minent la Vivaldi dans une série de dossiers : pensions, sortie du nucléaire, politique de l’emploi… Certains commentateurs s’inquiètent : le gouvernement fédéral tombera-t-il avant les élections de 2024 ? La plupart déplorent ces chamailleries, qui retardent la prise de décision et minent la confiance des citoyens envers le monde politique. Pourtant nous devrions nous réjouir de ces controverses et dire « encore » plutôt que « stop », si l’on songe à une célèbre émission radiophonique...

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Divergences légitimes, bien évidemment. Ce qui l'est moins, c'est la façon dont elles s'expriment, l'agressivité, le dénigrement, l'irrespect, sans compter la démagogie et l'incapacité à se situer autrement que dans la musculation, la critique systématique et la volonté de rendre les autres impuissants, de surtout les empêcher de réussir et de tirer la couverture à soi.
Pour le tirage au sort d'assemblées citoyennes, c'est non: nous n'avons pas à subir les décisions de gens que personne n'a élus. L'idée même qu'il existerait un "bon sens citoyen" fait rire.
C'est pourquoi il faudrait pouvoir ne plus voter pour des partis au menu imposé, mais pour des projets à la carte, avec une responsabilisation de ceux qui les ont proposés. Des promesses dont la réalisation pourrait être vérifiée. A l'heure de l'informatique, c'est parfaitement réalisable.