Le réchauffement climatique force la viniculture à se réinventer
La catastrophe climatique qui est à craindre pourrait faire disparaître plus de la moitié des vignobles, et les vins du futur auront un goût très différent.
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Pratiquement toutes les vignes ont subi des dégâts. Les caves, les machines et les véhicules ont été détruits. « Les photographies aériennes montrent que l’inondation a dévasté de 10 à 15 % des surfaces viticoles », dit Daniel Koller au sujet du cataclysme qui a frappé en juillet la vallée de l’Ahr, dans l’ouest de l’Allemagne. Koller estime que le vin représente un aspect important de ce drame : « La viniculture est la colonne vertébrale économique de la région. Elle ne concerne pas que les viticulteurs et les producteurs de vin. Tous les hôtels et les restaurants du coin vivent du tourisme œnologique. Ces entreprises sont en symbiose, et c’est cette symbiose qui donne son indépendance à la région. Les pertes sont tellement énormes que l’argent va aller à la reconstruction des infrastructures essentielles. Mais si les petits commerces et les vignobles, souvent familiaux, disparaissent, nous perdrons cette indépendance. » Il ajoute qu’il est encore difficile d’estimer l’étendue des dégâts.

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