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Roberto Martinez: «Nous avons eu peur de prendre des risques»

Roberto Martinez, le sélectionneur espagnol des Diables rouges, fait le point après la victoire contre la Biélorussie (0-1).

Temps de lecture: 2 min

Fidèle à lui-même, Roberto Martinez a tenu à souligner tous les aspects positifs de cette courte victoire face à la Biélorussie (0-1), alors que beaucoup espéraient un festival de buts mercredi soir. C’était sans doute en oubliant que les Biélorusses avaient décidé de proposer un tout autre visage lors de ce mois de septembre, après avoir été battus 8-0 à Louvain il y a six mois. « Ce n’est pas évident de jouer trois matches en une semaine et le terrain n’était pas facile à gérer », rappelle le Catalan. « C’est le genre de match où il est important de garder le zéro derrière. La Biélorussie a livré trois prestations de qualité durant cette parenthèse internationale. Nous avons fait le job. Nous aurions pu faire 0-2 mais je crois que nous avons été trop prudents, surtout en première mi-temps. Nous avons eu peur de perdre le ballon et n’avons donc pas pris trop de risque en possession de balle. Mais je préfère retenir le positif. »

S’il y en a eu peu à ressortir cet ultime match à Kazan, si ce n’est peut-être les prestations des jeunes Saelemaekers et Lukebakio, Roberto Martinez parle surtout ici du bilan global qu’il tire après ces trois rencontres internationales. Les trois dernières avant la phase finale de la Nations League et le match contre la France, prévu le 7 octobre à Turin. « Nous avons grandi en tant qu’équipe. La performance contre la Tchéquie nous a permis de prouver que nous étions capables de nous adapter d’un point de vue tactique. De nouvelles connexions se sont créées entre les joueurs. »

Celle entre Hans Vanaken et Romelu Lukaku, par exemple, aura fait des merveilles lors des deux premières rencontres. De toute façon, vu les nombreuses absences, il était nécessaire que de nouvelles têtes fassent leur apparition durant ce triptyque. « Nous sommes parvenus à remporter trois matches, ce qui est compliqué et le résultat des Gallois face à l’Estonie (0-0) le prouve, tout cela sans De Bruyne, Mertens, Meunier, Doku, Thorgan (Hazard)… C’est un travail de deux ans, un processus long qui a permis à beaucoup de joueurs de s’intégrer dans le groupe. Ces joueurs savent désormais comment il faut se comporter sur le terrain avec nous », conclut le sélectionneur national. En espérant qu’au mois de novembre (Estonie, pays de Galles), des éléments comme Charles De Ketelaere et Zinho Vanheusden reçoivent, eux aussi, cette chance de s’exprimer.

 

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