Sorj Chalandon: «Mon père était un enfant, il jouait à la guerre»
L’« Enfant de salaud », c’est Sorj Chalandon. Et le salaud, c’est le père « qui a jeté son fils dans la vie comme dans la boue ». En mentant tout le temps, en étant à la fois SS de pacotille, patriote d’occasion et résistant de composition.
Lisez le premier chapitre.


Depuis La légende de nos pères en 2009 et Profession du père en 2015, Sorj Chalandon tente de savoir qui est son père, ce type qui a passé la guerre 40-45 une fois dans un camp une fois dans l’autre, ce magouilleur qui racontait son rôle héroïque totalement imaginé, qui a passé sa vie à tricher et à éviter les questions. Surtout celles de Sorj lui-même. « Un jour grand-père m’a dit que j’étais un enfant de salaud », raconte Chalandon. A cause des guerres en désordre de son père, de ses bottes allemandes, de la folie qui l’a accompagné partout, de sa condamnation après la Libération.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Encore une grosse émotion. Jamais ne sera éteinte, ma détresse devant les horreurs que peuvent commettre les hommes. Je suis un monstre.