«On a laissé trop d’espace aux Libyens»
« Le système a été clairement organisé pour faire en sorte que les migrants soient secourus par les gardes-côtes libyens et pas européens. C’est grave », analyse Flavio Di Giacomo, le porte-parole de la section italienne de l’Organisation internationale de l’ONU pour les migrations. « Créer un corps de gardes-côtes libyen était nécessaire car beaucoup de naufrages se déroulaient au bord des côtes, là où les navires internationaux ne pouvaient pas accéder. » Les gardes-côtes libyens sont désormais les principaux acteurs des sauvetages/interceptions dans la zone dépendant désormais directement de Tripoli, mais les ONG rapportent de nombreuses interventions bien plus au nord, en zone de recherche et de sauvetage maltaise. « On leur a laissé beaucoup trop d’espaces sans travailler à améliorer la prise en charge des gens et le respect des droits de l’homme. C’est inacceptable. On a vu comment les gardes-côtes libyens opéraient, ce ne sont pas des sauvetages. Vous ne pouvez pas donner la responsabilité de sauver des vies à un pays qui n’est pas un port sûr.

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