De la «Super League» au Super PSG: comment le Qatar a délogé la vieille noblesse du football européen
En dépouillant les clubs historiques du vieux continent de leurs joyaux, le Qatar a franchi un cap décisif dans sa stratégie de déploiement planétaire. Le roi du pétrole, c’est désormais Nasser Al-Khelaïfi. En refusant de s’associer au coup de force des « 12 », le patron du PSG a réussi le sien en douceur. Al-Khelaïfi a mis la vénale UEFA dans sa poche, en espérant en faire autant avec la coupe aux grandes oreilles.

La « Super League » n’est pas morte. Elle plane encore dans l’air poussé par le souffle du Real Madrid, du FC Barcelone et de la Juventus. Elle s’est invitée aussi à la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pour dénoncer le monopole de l’UEFA. La « Super League » pourrait par conséquent refleurir au printemps 2022 quand la CJUE devrait rendre son arrêt, qui pourrait avoir la même portée que l’arrêt Bosman du 15 décembre 1995. Entre-temps, ces mêmes clubs doivent ronger leur frein et regarder le PSG ajuster à sa guise les nouvelles règles du jeu sous l’œil reconnaissant et complaisant d’Aleksandar Ceferin, le nº1 de l’UEFA, pour son nouvel ami, Nasser Al-Khelaïfi, le paladin du « football pour tous », selon les propres mots du Slovène qui trahissent soit son sarcasme soit sa naïveté.

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