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Enseignement: le décrochage scolaire a nettement augmenté pendant la crise sanitaire

La ministre de l’enseignement, Caroline Désir (PS), se dit consciente des «conséquences désastreuses de la crise sanitaire pour nos jeunes».

Temps de lecture: 2 min

Sur l’année scolaire 2020/2021, l’administration de l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles a ouvert 49.405 dossiers pour absentéisme, rapporte La Dernière Heure jeudi. La ministre de l’enseignement, Caroline Désir, se dit consciente des «conséquences désastreuses de la crise sanitaire pour nos jeunes».

L’administration a ouvert 4.430 dossiers pour absentéisme dans l’enseignement maternel, 19.779 dans l’enseignement primaire et 25.196 dans l’enseignement secondaire. Tous niveaux d’enseignement confondus, l’absentéisme des élèves est ainsi passé de 6,59 % à 8,95 % à Bruxelles (soit une augmentation de 36 %) et de 4,49 % à 6,5 en Wallonie (45 % d’augmentation).

Des chiffres potentiellement sous-estimés

Selon la ministre Caroline Désir, ces chiffres pourraient être sous-estimés. «Ces chiffres ne correspondent pas tout à fait à la réalité et sont à prendre avec un certain recul car les absences aux cours à distance n’ont pas été recensées. Or dans les deuxième et troisième degrés de l’enseignement secondaire ordinaire et dans l’enseignement spécialisé, lorsque c’était possible, l’hybridation des apprentissages a été mise en œuvre entre le 16 novembre et le 7 mai, soit durant une grande partie de l’année scolaire», rappelle la ministre.

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«Nous mettons tout en œuvre pour les accompagner au mieux et réactiver leur motivation et leur engagement. À cette fin, des moyens exceptionnels ont été dégagés en urgence pour soutenir les élèves tant sur le plan pédagogique que sur le plan psycho-affectif», assure la ministre.

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4 Commentaires

  • Posté par Fonder Daniel, jeudi 16 septembre 2021, 8:52

    L’information n’est pas la réalité avec des chiffres globaux. Bruxelles est un réel problème, sans doute aussi en moindre d’autres grandes villes. Pas un mot, pas une estimation des enfants privés d’école par leurs parents, atteints de sécuritarisme, Pas d’évaluation du problème posé par les transports en commun. Sans analyse approfondie, pas de mesures ciblées ! Mieux vaut investir dans les décrochages socio-culturels, pour une meilleure intégration, que de financer encore plus les écoles.

  • Posté par Esser Olivier, jeudi 16 septembre 2021, 8:23

    La Suède que l'on critique tant a su préserver l'éducation de la jeunesse. Ils ont une mortalité inférieure à la moyenne Européenne. Ils ont aussi un taux d'urbanisation supérieure à la France. Non ce n'est pas le virus le responsable de ces dégâts ; c'est la décision politique.

  • Posté par massacry olivier, jeudi 16 septembre 2021, 16:11

    Vous avez raison, les facteurs sont politiques et culturels. Ainsi l'èleve suédois sait qu'il ne suffit pas d'enchainer trois affirmations pour en faire une causalité logique. Avant toute chose il sait que la réflexion et préférable à l'intuition, l'analyse des faits à l'opinion. Ainsi concernant l'éducation, et l'effet covid potentiel, il chercherait à savoir quels étaient les taux de réussite scolaire avant et pendant la crise covid tant en Suede qu'en Belgique, ainsi que ceux du décrochage et de l'échec. Ensuite il se demanderait si la situation covid à provoqué une situation nouvelle ou accentué un phénomène déja présent et dans quelle proportion. Le tout évidement en comparant les mesures qui ont été prises dans les deux pays, mais aussi en prenant en compte d'autres facteurs tel que l'homogèinité ou non des classes, ect. Et pour encore plus de recul, il étendrait ses recherches à l'ensemble de l'Europe. Concernant la mortalité du covid, avant d'imputer les résultats aux politiques menées, il fera preuve de la même prudence et perspicacité. Il commencerait par faire un tableau pour l'année 2020 de la mortalité covid pour les pays européens, ensuite il ramènerait ses chiffres par habitants ( 100 000), puis alors il commencerait ses comparaison, avec pourquoi pas le taux d'urbanisation, mais aussi il essayerait de tenir compte des mesures prises selon les situation, là les facteurs se multiplient: nombre de morts, d'hospitalisations, nombres de lits, de lits en Si, part du financement des hopiteaux par pib/hab, ect. Il s'amuserait aussi à comparer des villes plus ou moins semblables, comme Bruxelles et Stockholm par exemple. L'élève belge lui tout ça ça l'ennuie, il préféré assener des ses, vérités non vérifiés, du moment que la formulation plaise. Bien souvent l'élève belge révélé même quelques difficultés à la lecture de textes, alors l'analyse...

  • Posté par Groetaers Jean-Pierre , jeudi 16 septembre 2021, 7:49

    On découvre l’eau chaude !

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