Salaire, charge de travail... face aux autres pays développés, nos enseignants ne sont pas si mal lotis
Une étude l’OCDE compare rémunération et charge de travail des enseignants. Les Belges gagnent mieux leur vie que la moyenne pour des prestations horaires officielles moins importantes. Mais tout est aussi une question de niveau d’étude.


Le couplet est connu : les salaires des 100.000 enseignants francophones représentent l’essentiel des dépenses de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Autre couplet connu : le niveau de rémunération a un impact sur l’attractivité de la profession. Tout autant d’ailleurs que la charge réelle de travail.
L’OCDE – l’Organisation pour la coopération et le développement économiques, qui regroupe une quarantaine de pays développés – s’est penchée sur ces notions et bien d’autres dans un épais rapport publié ce mercredi. Alors, bien ou mal lotis nos enseignants ? La réponse est une question d’angle de vue et de perspective.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir25 Commentaires
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Posté par Dechamps Fr, dimanche 19 septembre 2021, 18:06
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Posté par Leboutte Guy, dimanche 19 septembre 2021, 17:31
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Posté par Bailleux Pierre, dimanche 19 septembre 2021, 11:48
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Posté par Bailleux Pierre, dimanche 19 septembre 2021, 11:48
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Posté par Patrick Hauwaert, dimanche 19 septembre 2021, 11:47
Plus de commentairesce qui m'interpelle, c'est le mode de fonctionnement de la carrière d'enseignant : - il y a un décrochage certain entre la vie en entreprise et le monde de l'enseignement : il faudrait plus de passerelles entre ces 2 mondes pour qu'ils se connaissent. Je trouve interpellant d'entrer à l'école à 4 ans, et d'en sortir à 60-65! - il faut que les matières enseignées soient en adéquations au monde dans lequel nous vivons. Et répondent aux besoins de la Société; - il faudrait récompenser l'effort, et pouvoir sanctionner : Qu'a de plus un enseignant qui s'investi dans sa formation et celle de ses élèves? Je suis effrayé de voir le faible taux de réussite aux examens d'entrée à l'université (médecine). ps: j'arrive à la retraite après 40 ans de carrière, pas 30!
Bonjour, J'ai enseigné pendant trente ans dans le secondaire supérieur, et je suis retraité depuis quelques années. Je suis extrêmement sceptique devant ces chiffres de l'OCDE. Il ne faut pas oublier que l'OCDE, c'est la branche idéologique de l'OTAN. Et l'Otan, si vous vous souvenez de vos cours de géographie, c'est un Atlantique-Nord qui va jusqu'en Afghanistan, où nos avions ont tué des chèvres, des enfants et des civils. Les comparaisons en termes de pouvoir d'achat ne sont pas totalement sans fondement, mais elles servent à dorer la pilule pour les pays les moins nantis. Un salarié norvégien reçoit un salaire élevé, et la vie est plus chère dans son pays, mais il est un nabab dans toute l'Europe. De même, il est certain que la vie coûte plus cher au Grand-Duché, essentiellement le logement, pour le reste comme les Belges le savent, beaucoup de choses sont moins chères au Luxembourg, mais un enseignant universitaire dans le secondaire perçoit là-bas 4.400 euros nets par mois à l'âge de 43 ans. Je n'ai pas le chiffre de fin de carrière, mais il est bien entendu supérieur, alors qu'en Belgique ces diplômés terminent à 2.600 nets. Tenir compte de la charge de travail aussi me paraît douteux: en Belgique, la charge de travail est fixe, aucun enseignant ne peut travailler plus de temps rémunéré que ce qu'on lui alloue, tandis qu'en France, les enseignants peuvent faire des heures supplémentaires rémunérées ainsi que d'autres prestations, également rémunérées. Le prof belge qui n'est pas satisfait de sa paie n'a donc aucune possibilité statutaire de travailler plus et gagner plus. Dans certaines matières il pourra donnera des cours privés et pour le reste il devra se trouver un autre job s'il le souhaite. Mais l'OCDE lui dit que gagnant moins, certes, mais en travaillant moins que l'Allemand, au total il ne gagne pas tellement moins que ça. Et comme le signalent d'autres commentaires, il faudrait aussi voir d'autres éléments dans les conditions de travail, comme le nombre d'élèves par classe en effet. Je répète: une fois de plus, cette pseudo-étude made in OCDE est très douteuse. G.L., https://condrozbelge.com
Il n'y a pas que le nombre global d'heures prestées en classe ou le salaire à prendre en compte...Il y a aussi le public d'élèves qu'on a en face de soi et le nombre d'élèves en classe.... Le public cible élève n'est pas le même en Flandre qu'en Wallonie, la difficulté d'enseigner non plus , pas seulement multiplicité des cultures mais façon d'enseigner liée aussi aux différences culturelles.... La culture flamande - influencée par le modèle germanique, plus discipliné- entraîne un mode de vie différent et une manière de penser différente de la culture "française"... Cela se ressent auprès des enfants de ces différentes cultures, de leur goût à apprendre, Sans compter l'influence énorme du pouvoir d'achat des parents.... hélas De plus, chez nous, dans le supérieur, pour les cours généraux, les professeurs ont souvent 7 ou 8 classes de 30 élèves!!!! Cela correspond aussi à une mentalité que l'on est en train de redécouvrir avec la crise: l'UTILITE de se retrouver en classe pour APPRENDRE, pas seulement pour rencontrer des copains.... Une chose qui est tellement prise pour acquise dans nos pays où l'école est GRATUITE par rapport à tant d'autres (modèles anglophones et américains) et ACCESSIBLE - relativement - que l'on en a oublié la VALEUR. Prenez beaucoup de pays africains ou certains pays asiatiques où les enfants pleurent pour pouvoir aller à l'école mais travaillent souvent très tôt pour aider leur famille, les pays en guerre.... Avec, à l'autre extrémité, des pays comme la Corée ou le Japon, où les deux parents travaillent énormément pour payer les cours de leurs enfants qui enchaînent cours du jour, puis cours supplémentaires, activités musicales, de 7 h du matin à minuit.... Je me rappelle enfin de ce livre qui a fait scandale il y a une dizaine d'années: "Madame, vous êtes un prof de merde." Une enseignante française face à un public, qui n'était pas heureuse et avait changé de région pour enseigner à ... Marseille!!!! Pire. Puis elle avait décidé de venir enseigner en Belgique..... Résultat.... Bruxelles, pire encore et le livre!!!! Dans ce cas, les statistiques, "ont peu leur faire dire n'importe quoi"... parce qu'elles ne tiennent comptent que de chiffres et non des personnes qui sont derrière.... Le public des élèves et les parents qui sont derrière ou pas, les enseignants... et le soutien de la direction ou pas face aux problèmes, la coordination et l'entraide entre professeurs.... Il est bon aussi de dire que ces chiffres de l'OCDE ne sont QUE DES MOYENNES: ce qui veut dire que l'ECART entre les pays les plus pauvres et les plus favorisés, s'il est très GRAND, ne reflète pas vraiment la réalité des choses.... Cette crise fait redécouvrir ces réalités essentielles, mais pourtant si souvent poussées sous le tapis.
Il n'y a pas que le nombre global d'heures prestées en classe ou le salaire à prendre en compte...Il y a aussi le public d'élèves qu'on a en face de soi et le nombre d'élèves en classe.... Le public cible élève n'est pas le même en Flandre qu'en Wallonie, la difficulté d'enseigner non plus , pas seulement multiplicité des cultures mais façon d'enseigner liée aussi aux différences culturelles.... La culture flamande - influencée par le modèle germanique, plus discipliné- entraîne un mode de vie différent et une manière de penser différente de la culture "française"... Cela se ressent auprès des enfants de ces différentes cultures, de leur goût à apprendre, Sans compter l'influence énorme du pouvoir d'achat des parents.... hélas De plus, chez nous, dans le supérieur, pour les cours généraux, les professeurs ont souvent 7 ou 8 classes de 30 élèves!!!! Cela correspond aussi à une mentalité que l'on est en train de redécouvrir avec la crise: l'UTILITE de se retrouver en classe pour APPRENDRE, pas seulement pour rencontrer des copains.... Une chose qui est tellement prise pour acquise dans nos pays où l'école est GRATUITE par rapport à tant d'autres (modèles anglophones et américains) et ACCESSIBLE - relativement - que l'on en a oublié la VALEUR. Prenez beaucoup de pays africains ou certains pays asiatiques où les enfants pleurent pour pouvoir aller à l'école mais travaillent souvent très tôt pour aider leur famille, les pays en guerre.... Avec, à l'autre extrémité, des pays comme la Corée ou le Japon, où les deux parents travaillent énormément pour payer les cours de leurs enfants qui enchaînent cours du jour, puis cours supplémentaires, activités musicales, de 7 h du matin à minuit.... Je me rappelle enfin de ce livre qui a fait scandale il y a une dizaine d'années: "Madame, vous êtes un prof de merde." Une enseignante française face à un public, qui n'était pas heureuse et avait changé de région pour enseigner à ... Marseille!!!! Pire. Puis elle avait décidé de venir enseigner en Belgique..... Résultat.... Bruxelles, pire encore et le livre!!!! Dans ce cas, les statistiques, "ont peu leur faire dire n'importe quoi"... parce qu'elles ne tiennent comptent que de chiffres et non des personnes qui sont derrière.... Le public des élèves et les parents qui sont derrière ou pas, les enseignants... et le soutien de la direction ou pas face aux problèmes, la coordination et l'entraide entre professeurs.... Il est bon aussi de dire que ces chiffres de l'OCDE ne sont QUE DES MOYENNES: ce qui veut dire que l'ECART entre les pays les plus pauvres et les plus favorisés, s'il est très GRAND, ne reflète pas vraiment la réalité des choses.... Cette crise fait redécouvrir ces réalités essentielles, mais pourtant si souvent poussées sous le tapis.
Titre raccoleur et démagogique. Article superficiel, aucune véritable analyse. Absence totale de mise en perspective: importance du rôle de la fiscalité et du pouvoir d'achat très différents d'un pays à l'autre (exemples concrets, etc.).