Carte blanche sur le procès des 17 prévenus «du Pont de Cheratte»: eux, c’est nous!
Le 19 octobre 2015, 17 grévistes et manifestants avaient été arrêtés à hauteur du Pont de Cheratte (alors en travaux), puis condamnés pour « entrave méchante à la circulation ». Aujourd’hui s’ouvre leur procès en appel. Plusieurs personnalités les soutiennent.

Ce 21 septembre, s’ouvre à la Cour d’Appel de Liège le procès de 17 syndicalistes, citoyennes, citoyens, militantes, militants et responsables de la FGTB : Didier, David, Grégory, Edouard, Hoang, Gianni, Simone, Gianni, Bruno, Antoni, Fabian, Sebastian-Angel, Francesco, Karin, Antonio, Thierry et Maria-Esmeralda. Pour nous, ce ne sont pas des anonymes.
Le 23 novembre 2020, la 17e chambre du Tribunal de première instance de Liège les avait condamnés à 15 jours d’emprisonnement avec sursis et une amende de 300 euros. Pour les responsables syndicaux, le « tarif » était doublé.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Le droit de grève oui, mais il doit rester pacifique et ne peut être imposé à quiconque. Les peines infligées sont par ailleurs très insuffisantes, surtout pour les dirigeants syndicaux qui sont coupables d'incitation à la rébellion.
Personne ne parle dans cette carte blanche du décès d'une personne qui n'a pu être opérée à temps car le chirurgien était bloqué sur l'autoroute...sans compter les milliers de personnes empêchée d'aller travailler et faire tourner le pays !
J'apprécie en général les analyses d'Arnaud Zacharie mais là je suis scié qu'il puisse signer un torchon pareil. Cette action syndicale était dangereuse, elle n'avait aucun intérêt pédagogique et, globalement, elle décrédibilise les vrais combats sociaux et écologiques à mener. Et puis parler de lanceurs d'alerte dans ce cas-là, c'est aussi galvauder le terme.
C'est peut-être vous, mais ce n'est pas nous.