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La Belgique, «championne d’Europe» de la présence de pesticides dans les chambres à coucher

Une enquête menée dans 21 pays conclut à la présence de 8 substances par échantillon en moyenne. En Belgique, le chiffre monte à 23 produits. Pourtant, des alternatives non chimiques existent.

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Journaliste au service Société Temps de lecture: 3 min

Plus on vit près de champs exploités par l’agriculture intensive, plus on s’expose aux pesticides. Avec une telle exposition, plus le risque de développer des cancers, d’être sujet aux fausses couches et de développer des malformations congénitales ou des troubles cognitifs est également important. Ces conclusions émanent d’études qui ont établi que les pesticides pulvérisés dans les zones rurales dérivent en dehors des champs et peuvent être trouvés dans les jardins et les maisons.

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12 Commentaires

  • Posté par Otte Gérard, mercredi 22 septembre 2021, 23:07

    Dommage que ce ne soit pour les Chambres tout court. Mais je doute que les pesticides les plus puissants viennent à bout de la vermine politicienne qui les infecte.

  • Posté par Nadiege Vandewalle, mercredi 22 septembre 2021, 12:08

    Bonjour, Je voudrais savoir ce qu’est un pesticide non-chimique. Parce que selon votre article cela existe … Blague à part, pourriez vous fournir la source de l’étude en question ? Aussi, parle t’ont ici de traces ou a t’on pu quantifier ces échantillons ? Si les valeurs sont en dessous des valeurs de quantification, on ne peut pas en dire grand chose. Vous ne parler que du danger dans votre article, aucune mention du risque. Le danger est absolu, le risque peut être estimé et contrôlé, de plus sans quantification impossible de l’estimer. Vous dites dans votre article que « bien sûr, on ne peut scientifiquement tirer aucune conclusion de cette étude ». Votre article aurait peut-être dû s’arrêter là, voir même avant. L’usage des pesticides est très réglementé en Europe, toute utilisation est modélisée avant autorisation pour évaluer l’impact sur l’environnement et les populations alentours. Une vrai inquiétude aurait été de retrouver des traces de produits interdits d’utilisation en Europe, mais cela ne semble pas être le cas.

  • Posté par Nadiege Vandewalle, samedi 25 septembre 2021, 14:47

    La question que je poserai plutôt est la proximité des journalistes (en général ) avec de nombreuses ONGs. De ce que j’ai lu, l’article est très priche de celui-ci :https://www.natpro.be/des-pesticides-dans-nos-chambres/ Publié par nature et progrès Belgique (même remarques, même cotations) publié le même jour. Il pourrait s’agir d’un article fournit clé en main, mais je ne peux pas l’affirmer. Cependant, la citation supplémentaire suivante: « bien sûr, on ne peut scientifiquement tirer aucune conclusion de cette étude », non présente dans l’article de nature et progrès me fait dire que c’est sûrement plus compliqué que ça.

  • Posté par Naeije Robert, jeudi 23 septembre 2021, 17:09

    Merci pour ces commentaires pertinents. Le niveau des journalistes du Soir pose question.

  • Posté par Nadiege Vandewalle, mercredi 22 septembre 2021, 17:05

    Pour les contrôles d'utilisation des pesticides, c'est l'AFSCA qui s'en charge. Pour la fréquence, je n'ai pas trouvé, n'étant pas agriculteur moi-même. De plus, les utilisateurs de produits phytosanitaires doivent obligatoirement être en possession d'une "phytolicence". Un point que je n'ai pas précisé auparavant, les modèles utilisés pour estimer l'exposition surestiment systématiquement le risque, afin que l'utilisateur et l'environnement soient toujours protégés en cas de surutilisation d'un produit. L’Europe et l'ECHA sont très strictes au niveau de l'autorisation des substances : tout produit cancérigène, reprotoxique, génotoxique PBT ou vPvB avéré est mis sur une liste des substance préoccupantes et il s'agit pour ainsi dire de la fin de l'utilisation de ces substances. Toutes les entreprises paniquent à l'idée de voir une de leur substance dans cette liste. Prendre exemple sur les pays les plus strictes n'est pas, à mon avis, la solution car l'on se priverait de facto de nombre de solutions efficace. Une approche evidence-based permet une gestion du risque plus efficace.

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