La Belgique croule sous une dette de 581 milliards
Les conclaves budgétaires battront leur plein la semaine prochaine. Après le covid et les inondations, la situation est profondément dégradée, particulièrement au fédéral et dans les entités francophones. Tôt ou tard, il faudra assainir profondément. Il en va de la cohésion du pays.


Durant un an et demi, la Belgique a dépensé sans compter. Pour endiguer la crise du covid et ses conséquences et pour gérer, en plus, les inondations qui ont surtout frappé la Wallonie. Alors que le covid a reculé, que les eaux se sont retirées, l’heure des comptes a sonné. Tous les niveaux de pouvoir que compte le pays préparent, la semaine prochaine, leur budget 2022. La facture est salée. Le déficit total de la maison Belgique est de 21,2 milliards d’euros, soit 4,14 % du produit intérieur brut, selon le rapport du Comité de monitoring, le groupe d’experts du gouvernement fédéral sur les questions budgétaires.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir47 Commentaires
La dette, qui existait bien avant la crise du covid, est due en majorité à la fraude et à l'évasion fiscale organisées par les gouvernements eux-mêmes (De Haene, Verhofstad, Leterme, Di Rupo, Michel/NVA). Voyez les mesures prises en son temps par Didier Reynders, alors ministre des Finances. En Belgique, de nombreuses entreprises prospères ne paient pratiquement pas d'impôt (dont les GAFA, AB inbev, etc...) et c'est légal!
Le Covid, les inondations, tous ces phénomènes ont bon dos. La réalité, c'est que notre pays a été géré pendant des décennies par une clique d'incompétents, de beaux parleurs et de corrompus. On a vécu au-dessus de ses moyens, il va falloir payer. Et bien sûr, ce ne seront pas ces privilégiés au salaire de nabab de l'élysette qui vont payer, mais bien le citoyen lambda, celui qui ne peut s'échapper, qui a fait confiance à l'Etat et qui va voir son revenu fondre au soleil, ses impôts augmenter et les services à la personne se faire raboter. On a donné l'indépendance budgétaire à une région en état de mort économique et on a construit des gares Calatrava, jeté l'argent par les fenêtres, de telle sorte que maintenant on ne vaut guère mieux que la Grèce ou la Yougoslavie de Tito. La Belgique est un pays de moutons qui obéissent à tout mais ça pourrait changer dans l'avenir, quand on aura acculé les gens au désespoir. Les exemples historiques ne manquent pas.
Le jour où un journaliste compétant et honnête, expliquera d'une manière à ne pas prendre les citoyens pour des imbéciles à qui ces "dettes publiques" toujours évaluées en dizaines sinon en centaines de milliards, en citant les noms, un pays comme la Belgique prétendument "riche", les doit ces milliards...Ces créanciers, ces planqués dans les paradis fiscaux, qui sont-ils, et aussi, de quand date exactemen ces "dettes publiques" qui s'accumulent et qui en fait ne veulent strictement rien dire du tout, par rapport aux emprunts contractés auprès des institutions bancaires traditionnelles par les simples citoyens. Ces épouvantails que sont ces sois disant dettes publiques, sont juste des épées de Damoclès perpétuelles suspendues aux dessus des citoyens pour les obliger à culpabiliser et ainsi à ne pas trop se révolter contre la Haute Finance Internationale qui par la dictature des places boursières mondiale est véritablement maitre du Monde. A ces "maitres du monde", tous, absolument tous les Pouvoirs en place dans tous les pays toutes les nations sont "collabos" sans distinctions, ou presque, d'orientation et d'idéologie politique imposées même dans nos pseudo démocraties, démocraties de carnaval inféodées jusqu'à la moelle à ces créanciers mafieux. Ce qui dicte de A à Z à tous les niveaux de Pouvoir, dans absolument tous les départements ministériels au Fédéral, , dans les Régions ,dans les Provinces, dans les Villes et Communes, les investissements publics, c'est en priorité absolue le remboursement de cette "DETTE PUBLIQUE"... Pour leurs créanciers (dont les citoyens devraient obligatoirement connaitre les noms et les adresses) ces "DETTES PUBLIQUES" sont non pas les poules, mais les autruches aux oeufs d'or...
"Ces créanciers, ces planqués dans les paradis fiscaux,..." Pas sur. Ce sont tout aussi bien les pensionnés majoritairement il est vrai dans les pays anglo-saxons. Pour ce qui est de l'usure, elle a toujours été détestée par des pouvoirs totalitaires et typiquement par es religions catholique et musulmane. On la laissait aux juifs et plus tard aux protestants. Mais son interdiction explique largement la stagnation économique de l'Europe au Moyen-Age, celle des pays communistes et actuellement celle des pays musulmans.
Dites, personne n'a obligé l'Etat à gaspiller tout ce pognon. Personne ne peut, non plus, obliger quiconque à lui prêter du pognon gratuitement. Si l'Etat avait économisé au lieu de dilapider, c'est lui qui serait l'autruche aux œufs d'or... Autrement dit: la dette publique, ce n'est pas la responsabilité de ceux qui ont bossé et économisé, c'est celle des jeanfoutre pour qui vous votez.