Allemagne: Angela Merkel, féministe malgré elle
Si la chancelière n’a pas contribué à des changements majeurs en faveur des femmes, elle a brisé un plafond de verre et évolué sur la question du féminisme.


Oui, je suis féministe. » La déclaration d’Angela Merkel le 8 septembre sur la scène du Théâtre de Düsseldorf, aux côtés de l’écrivaine nigériane Chimamanda Ngozi Adichie, beaucoup l’attendaient. Pour la première fois, celle qui n’a jamais fait du combat féministe une priorité, a assumé sa conversion. « Sur le principe, le féminisme consiste essentiellement à dire que les hommes et les femmes sont égaux, dans le sens d’une participation à la vie sociale, à toute la vie. »
Quatre ans plus tôt, lors d’une conférence du G20 consacrée aux femmes, la chancelière avait plutôt botté en touche, expliquant que « l’histoire du féminisme est une histoire avec laquelle j’ai des choses en commun mais aussi des différences, et je ne veux pas me jeter des fleurs avec un titre que je n’ai pas ».

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