L’ONU tiraillée entre talibans et diplomates rebelles
L’ambassadeur afghan Ghulam Isaczai devait s’exprimer devant l’assemblée générale de l’ONU. Le changement de régime en a décidé autrement. Le matin même, son nom avait disparu de la liste des intervenants. En arrière-fond, les négociations avec le nouveau régime en Afghanistan. Un problème semblable s’est présenté pour la Birmanie.


Allait-il s’exprimer, ou raser les murs ? Représentant d’un régime déchu, l’ambassadeur afghan Ghulam Isaczai se trouvait à l’avant-dernière place sur la liste des intervenants à l’assemblée générale de l’ONU ce lundi. Le matin même, cependant, son nom avait disparu en ligne, tout comme celui de son alter ego birman Kyaw Moe Tun, lui aussi en butte à un nouveau régime non démocratique au pays.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Les organisations internationales sont souveraines dans l'appréciation des pouvoirs des représentants qui sont envoyés par les Etats membres. Ainsi, l'ONU a refusé l'accréditation des représentants de l'Afrique du Sud de l'apartheid entre 1974 et 1993. Il y a bien d'autres exemples. Elle pourrait en faire de même à l'égard des représentants de l'Afghanistan des Talibans.
Vous avez probablement raison, mais ne serait-il pas possible de revoir certaines règles du passé et d'évoluer vers plus de dialogues?