La «Lettre de la City»: la grande déconfiture de l’économie britannique
Près de deux ans après la sortie de l’UE, le Royaume-Uni paie aujourd’hui son impréparation face aux retombées du largage des amarres.


L’économie bien comprise conduit tout naturellement à s’interroger sur le sens de notre société. Cette discipline, qui n’est pas que politique, invite à une pointe de philosophie, sans laquelle, comme toute technique, elle resterait sans âme. Vaste sujet à creuser à la lumière de l’actuelle déconfiture de l’économie britannique.
Des queues interminables devant les stations-service, des automobilistes au bord de la crise de nerfs, des factures de gaz et d’électricité dans l’ascenseur, une hausse de l’inflation qui devrait entraîner un relèvement des taux d’intérêt des prêts immobiliers, des rayons « produits frais » et volaille des supermarchés vides… soudain, les coups pleuvent sur la cuirasse de Boris Johnson qui montre ses défauts.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir12 Commentaires
Hahaha bien fait...
Même en essayant d'être la plus positive possible, je ne peux pas m'empêcher de repenser aux paroles de Jean-Louis Aubert "Voilà, c'est fini : t'as eu ce que tu voulais même si t'as pas voulu ce que t'as eu". Bonne leçon en effet pour tous les séparatistes de tous bords: comment un pays - quel qu'il soit - peut encore imaginer aujour'd'hui qu'il se débrouillera mieux tout seul? Même quand il pense avoir de bons amis tels que les USA ou le CommonWealth : il n'y a pas d'ami quand il s'agit de business ou de politique. Et pourtant, je suis tout à fait d'accord avec vous Patrick : refaites un référendum et vous aurez le même résultat : "a British remains a British".
Il n'y a pas d'ami en business ou en politique ! Les gouvernements américain, britannique et australien viennent d'en faire une consternante démonstration aux dépens de la France. Et pour ceux qui pensaient qu'acheter 36 avions permettrait à la Belgique d'être dans les bonnes grâces de l'Oncle Sam, cela peut servir de piqure de rappel !
@ Jean-Pierre Smyers. British n'est pas un substantif singulier en anglais. "The British" désigne les Britanniques. "Britain" n'étant pas une nation mais un ensemble de nations, il faudra utiliser les gentilés correspondant à ces nations pour désigner un seul individu. Cependant, certains mots sont utilisés erronément ou ironiquement pour désigner un·e Britannique comme "Briton, Brit, ou Britisher (US)". Les deux premiers sont couramment utilisés dans les journaux populaires ... anglais, souvent pour désigner des Anglais (plus court que English(wo)man)! En conclusion "A British" est une faute, sauf en français "le British" !!!
J'ai sursauté en lisant sous la plume de Mme Lete "a British remains a British", je croyait que British était le terme seulement utilisé pour un adjectif. Mais erreur de ma part. On peut dire un British, un Brit ou un Briton. On en apprend tous les jours...