L’Enfer du Nord fait son retour au paradis
Reporté, puis annulé en 2020, Paris-Roubaix devait initialement se dérouler le 11 avril, avant de connaître un deuxième report en raison de la crise sanitaire. Cette fois-ci, c’est enfin la bonne pour une 118e édition programmée à une date inédite qui impose des aménagements. Dotée d’un tapis vert offert par Dame Nature, il y a encore deux semaines, la mythique trouée d’Arenberg a été complètement nettoyée en ce début de semaine.

Seule classique printanière à avoir été reportée cette année suite à la réticence du préfet du Nord et des Hauts-de-France à voir l’épreuve se dérouler sur son territoire en plein rebond de l’épidémie de Covid-19, Paris-Roubaix s’annonce épique à plusieurs égards. Eloignés des forçats de la route depuis deux ans et demi, les 30 secteurs pavés inscrits au parcours de l’épreuve ont conservé leur éclat grâce à la bienveillance des « Amis de Paris-Roubaix », une association qui veille à la préservation d’un parcours qui appartient au patrimoine du cyclisme. Située en plein cœur de la forêt de Raismes-Saint-Amand-Wallers et vestige du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, la trouée d’Arenberg dégageait, lundi matin, une douce quiétude et ce, malgré la grisaille ambiante et le ronronnement produit par un camion destiné au nettoyage de voiries, l’un des très rares véhicules motorisés à pouvoir s’engouffrer dans cet environnement forestier protégé.

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