France: Yannick Jadot, le candidat d’un parti éclaté
L’eurodéputé, tenant d’une ligne pragmatique, a été désigné par les Verts pour briguer l’Elysée. Mais il n’a remporté que d’un cheveu la primaire.


Il a eu peur, très peur. Yannick Jadot, qui s’y préparait depuis les élections européennes de 2019, sera bien le candidat des Verts à la présidentielle d’avril prochain. Mais l’eurodéputé ne l’a emporté que d’un cheveu lors du deuxième tour de la primaire ouverte qui l’opposait à l’économiste Sandrine Rousseau : 51 % des voix contre 49 ! Il lui faudra rassembler un parti profondément divisé.
A 54 ans, le député européen se lancera dans une course à laquelle il avait renoncé en 2017 pour se mettre alors dans la roue du socialiste Benoît Hamon. Mal lui en avait alors pris : non seulement il était passé pour le « traître » aux yeux d’une partie de ses troupes, mais le candidat du PS avait fini à seulement 6 %.
Avec Yannick Jadot, c’est l’écologie de compromis qui s’est imposée. Celle qui prétend gouverner et non plus seulement se cantonner à une fonction tribunicienne.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Cela démontre que les talibans Verts n'ont aucun programme crédible !!!