Affaire Chovanec: après les images, la juge a désormais les paroles
Dans la cellule de l’aéroport où le ressortissant slovaque a passé cinq heures, les policiers ont refait tous les gestes qu’ils ont posés en février 2018. Selon le parquet général, ils se sont montrés coopératifs.

Que retirer de la reconstitution qui a duré deux jours à l’aéroport de Charleroi dans le cadre de l’enquête sur la mort de Jozef Chovanec, ce ressortissant slovaque de 38 ans décédé fin février 2018 extirpé d’un avion et ensuite emmené dans une cellule de l’aéroport ? Peut-être a-t-elle permis à la juge d’instruction de mieux comprendre ce qui s’est passé et quel a été le rôle de chacun des intervenants. Ses conclusions ne seront connues que dans quelques mois, lorsqu’elle transmettra son dossier au parquet afin qu’il trace son réquisitoire et qu’il décide ou non de renvoyer un ou plusieurs policiers devant le tribunal correctionnel. Ce mardi, à l’issue des deux jours de reconstitution, le procureur général de Mons, Ignacio de la Serna, et le procureur du Roi de Charleroi, Vincent Fiasse, ont néanmoins tenu à faire part de leurs sentiments.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
le salut nazi n est pas la cause du décès , quand on voit les images de son évacuation de l avion et la manière dont il se tape la tête contre les murs de sa cellule on doit quand même se poser les bonnes questions.
Peut-être… mais j’ai comme à l’idée que s’il s’était agi d’un ressortissant nord-africain ou subsaharien (très éventuellement d’Amerique du Sud, mais pas asiatique…), le scandale aurait acquis une toute autre ampleur et la fameuse « société civile » aurait fait pas mal de tumulte. Toutes les explications sont potentiellement recevables… encore faut-il les fournir. Dans cette affaire, les autorités belges ont beaucoup de peine à cacher… qu’on sentait dès le départ qu’il y avait des choses à cacher ou en tout cas de bonnes raisons de ne pas être très fiers.
Un ressortissant d’Europe de l’Est (hors aristocratie, corps diplomatique, milliardaire parvenu, etc.), ça n’a pas la même valeur qu’un non-Européen. Voilà une des leçons de cette histoire. La famille de ce gars n’a pas de quoi enflammer les « quartiers » ou organiser des marches de soutien avec la « société civile ». On n’est pas tous égaux. Tous égaux, c’est juste dans les films.
C'est évident, cela nous arrive à tous de faire un petit salut nazi au boulot. Comme ça, en passant, sans aucune mauvaise intention, maladroitement.. C'est fou ce que c'est convaincant comme explication.
Un petit salut nazi, un petit pas de dance, ça montre bien le respect qui planait dans la cellule.