Coronavirus: accord au sein de la CIM santé sur les modalités de la 3e dose pour les plus de 65 ans
Les ministres de la Santé se sont accordés ce mercredi sur le déploiement précis du rappel de vaccination.

Les ministres de la Santé sont parvenus à un accord mercredi au sein de la Conférence interministérielle (CIM) sur le déploiement précis du rappel de vaccination contre le covid pour les plus de 65 ans. La conclusion d’un accord a été confirmée par le cabinet de la ministre wallonne de la Santé Christie Morreale, qui préside la conférence interministérielle.
La troisième dose sera administrée au moins quatre mois après la deuxième dose d’un vaccin AstraZeneca ou la dose unique de vaccin Johnson&Johnson, et au moins six mois après la deuxième dose d’un vaccin Moderna ou Pfizer. Le rappel se fera toujours avec un vaccin à ARN messager, soit Pfizer ou Moderna.
La semaine dernière, la CIM santé avait déjà décidé que tous les plus de 65 ans recevraient également un rappel de vaccin, après les résidents de maisons de repos et les personnes présentant des facteurs de comorbidités. Les ministres ont ainsi suivi un avis positif du Conseil supérieur de la santé. L’objectif est de fournir une protection supplémentaire pour l’immunité du groupe cible concerné. Les convocations se feront par âge décroissant. Ce sera donc d’abord le tour des plus de 85 ans.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Aucun commentaire sur le fait que ceux qui ont reçu 2 doses d'Astra Zeneca recevront une 3e dose d'un autre type de vaccin. Ce problème (compatibilité, efficacité, risque,...) a-t-il été étudié par les experts?
Un grand merci Mr Maesen, pour ces infos particulièrement claires et complètes.
Commentaire déjà posté précédemment en réponse à une remarque sur le même sujet : il est tout à fait vrai que les deux types de vaccins ("ARN messager" et "vecteur adénovirus") utilisent des méthodes différentes pour introduire dans nos cellules le "code de fabrication" de la protéine de spicule du virus SARS-CoV-2. Mais si les vecteurs utilisés sont différents (liposomes pour l'un, et virus modifié/rendu inoffensif pour l'autre), et si une étape supplémentaire de <transcription> de l'ADN délivré vers un ARNm (ce dernier tout à fait similaire à l'ARNm apporté directement par le premier type de vaccin) est nécessaire dans le second cas de figure, le résultat "intermédiaire" est le même dans les deux cas : présence dans le cytoplasme cellulaire d'un ARN messager transitoire qui va être interprété (<traduit> plutôt) par les ribosomes, pour fabriquer les protéines constitutives du <Spike-S>. Et ensuite, dans les deux cas, cette protéine de spicule va être "reconnue" comme étrangère par notre système immunitaire, qui va réagir en produisant, d'une part des anticorps par l'intermédiaire des lymphocytes B (réponse humorale) et d'autre part, des lymphocytes T (réponse cellulaire). Finalement, si l'on considère la "chaîne d'action" des vaccins dans son entièreté, les deux types de vaccins agissent en fait de manière quasi identique. Il n'y a donc rien de "fondamentalement incompatible" dans le fait de faire se succéder les deux types de vaccin chez une même personne.
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