Ligue des champions: Lukaku englué dans la toile turinoise
Avec le recul, ce succès sur Chelsea aura peut-être été un tournant dans l’entreprise de reconstruction de la Juve. A l’inverse, Chelsea vient de perdre deux chocs consécutifs. Il apparaît moins sûr de son fait que la saison passée et Lukaku, très moyen ce mercredi, ne s’est pas encore adapté à son nouvel environnement.

La surprise du chef Allegri, c’était sans doute l’absence, par choix, de Giorgio Chiellini, l’antidote à Romelu Lukaku par excellence. Le Livournais avait prévenu : il avait eu une « idée ». Et, au-delà de l’exclusion de son fidèle grognard, injecté dans les dernières minutes pour défendre le résultat et couper les lignes de passe vers le Belge, l’idée, c’était, avec les forfaits sur blessure de Morata et Dybala qui avaient dépeuplé son attaque, d’aligner Federico Bernardeschi en « 9 ». Une idée qu’il a piquée soit dit en passant à Roberto Mancini, le sélectionneur italien, qui avait déjà mis l’ancien Florentin dans cette position.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Messieurs les "consultants" en sont de nouveau à encenser RL. Ou plutôt à tenter de le protéger des critiques en mitigeant et en justifiant la nouvelle déconvenue, puisqu'il s'est montré parfaitement inutile pour Chelsea hier soir, face à la Juve. Tuchel doit d'ailleurs se demander pourquoi on lui a mis la pression pour recruter le bonhomme. Les Italiens, qui ont eu tout le loisir d'observer RL pendant qu'il jouait à l'Inter, connaissent parfaitement ses faiblesses et ne lui ont donc laissé aucun mm d'espace pour s'exprimer. Ses faiblesses techniques habituelles, ses imprécisions, approximations et ratés, et son faible sens du placement auront fait le reste, pendant que les vrais grands attaquants, tel Lewy, faisaient une fois encore la démonstration de tout ce qui sépare ce tâcheron qu'il est de leur génie offensif, et qui justifie qu'ils sont, eux, en lice pour le ballon d'or, auquel RL ne peut que songer en rêve. On redira qu'il faudra un jour que l'Union belge ôte ses œillères et se pose la question du rapport coût/bénéfice d'avoir continué à tout miser sur RL après l'éviction de Wilmots et le recrutement de Martinez, et si cet aveuglement n'a finalement pas coûté aux Diables et à la Belgique l'un ou l'autre trophée. On peut en effet se demander dans quelle mesure le fait d'aligner quasi en permanence RL ne rend pas le jeu des Diables rouges extrêmement prévisible, trop peut être, et donc trop facile à contrer ou à bloquer, alors que sans RL, ces Diables rouges là sont parfaitement imprévisibles. Surtout si on remplace RL par Batsman, par Bentéké ou encore par Origi.
Bravo pour le commentaire du match ! :-) C'est vraiment bien écrit/décrit. Grazie :-)