Italie: sous l’acceptation du «pass sanitaire élargi», la grogne monte
Malgré le consensus dont bénéficie le gouvernement de Mario Draghi, les braises de la contestation brûlent sous la surface. Entre « super pass sanitaire » et reprise économique, c’est le paradoxe italien.

D’un côté, un gouvernement à la détermination farouche, volontariste, se propulsant résolument vers l’avenir. De l’autre, un pays, encore ébranlé par les souvenirs de la pandémie, qui paraît parfois dans un état d’hypnose, souvent dérouté et apparemment docile.
L’adoption, par l’exécutif de Mario Draghi, du « super pass sanitaire », qui entrera en vigueur le 15 octobre prochain, dans tous les lieux de travail, publics et privés, de la Péninsule, a ainsi été accueillie favorablement par le patronat – qui considère le président du Conseil comme « l’homme de la nécessité historique » –, mais vient aussi d’être acceptée, contre toute attente, par les principaux syndicats nationaux. Malgré la nature inédite de cette mesure – sans égal en Europe – et l’inusuelle fermeté des autorités, les critiques à l’échelle nationale se sont révélées, ces dernières semaines, relativement isolées.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
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Posté par Coppens Jean-pierre , samedi 2 octobre 2021, 12:06
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Posté par Pire Bernard, vendredi 1 octobre 2021, 12:44
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Posté par Smyers Jean-pierre, jeudi 30 septembre 2021, 18:24
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Posté par Boer Mr, jeudi 30 septembre 2021, 17:02
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Posté par Bonisseur de La Bath Adolphe, jeudi 30 septembre 2021, 16:28
Plus de commentairesLa mesure qui impose le « Green Pass » pour pouvoir accéder à son lieu de travail est évidemment très autoritaire. Cela oblige 23 millions de travailleurs à se mettre en ordre de vaccination. Mais le fait est que presque tout le monde est d’accord avec cette décision : le gouvernement, le patronat et les syndicats ! Seul le parti d’extrême-droite Fratelli d’Italia est contre. On verra d’ici quelques mois si l’Italie s’en sort mieux que les autres pays du point de vue sanitaire et en ce qui concerne la relance économique.
Pauvre Italie, pionnière du fascisme et à nouveau dans la voie de l.autoritarisme sous couvert de bien-être sanitaire. Très pratique ces boniments altruistes pour faire passer ce qu’on veut. Si tu m’aimes, tu feras ceci, si tu veux me protéger, tu feras ça… Le pire, c est que ça marche sur des populations lobotomisées par la propagande médiatique.
Adolphe fut et reste un démocrate modèle... selon certain bonimenteur de là-bas
Draghi, un technocrate sans âme.
Draghi, non élu, personnage de l'Oligarchie mondialiste à la sauce Goldman Sachs, à la tète d'un gouvernent autoritaire décidé à faire passer l'agenda globaliste. Pauvre Italie.