Annette Wieviorka: «Une figure clé de la Seconde Guerre fut complètement absente au procès: la victime»

L’historienne française Annette Wieviorka est spécialisée dans l’étude de la Shoah et l’histoire des Juifs au XXe siècle. Pour elle, le procès de Nuremberg a rempli le rôle qui lui avait été attribué. Son point faible fut peut-être d’exonérer trop vite le peuple allemand, les petits et les moyens criminels.
Le 1er octobre 1946 se terminait le procès de Nuremberg. 75 ans plus tard, quel regard porte l’historien sur l’événement ?
C’est un événement capital. C’est la première fois que la justice pénale internationale a la capacité de juger, non pas ceux qui ont commis des crimes de leurs mains, mais les plus hauts responsables politiques et militaires allemands. Cela aboutit à estimer que la responsabilité incombe aux dirigeants et pas seulement à ceux qui ont mis en œuvre leurs directives criminelles.

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