La «maladie de Lille» n’était pas un variant du coronavirus
Toute la métropole s’était mise à redouter de l’émergence d’un mutant local.

Mystère résolu. La « maladie de Lille » n’était donc pas un variant du coronavirus. Selon nos confrères de La Voix du Nord, on en sait désormais plus sur la maladie qui a touché la métropole lilloise il y a une quinzaine de jours. Toute la métropole s’était mise à redouter l’émergence d’un mutant local. La rumeur est partie des étudiants : beaucoup d’entre eux étaient touchés par cette pathologie respiratoire, le plus souvent bénigne.
Au point que certains l’ont baptisée « variant Masséna » ou « solférinopharingite », en référence aux deux « rues de la soif » des jeunes lillois. Plusieurs médecins avaient déjà calmé le jeu : il s’agissait sans doute d’un retour des maladies saisonnières, d’autant plus musclé que les gestes barrières se sont faits plus rares depuis quelques semaines.
De fait. La « maladie de Lille » était bien un fantasme. Plusieurs médecins avaient déjà calmé le jeu : il s’agissait sans doute d’un retour des maladies saisonnières, d’autant plus musclé que les gestes barrières se sont faits plus rares depuis quelques semaines.
Ce qui est vrai. Dans tous les Hauts-de-France, le recours à SOS Médecins pour des rhinopharyngites a augmenté depuis début août. « La surveillance virologique par le laboratoire de virologie du CHU de Lille montre également une circulation plus importante des rhinovirus et entérovirus ces trois dernières semaines », précise Santé Publique France. Le pic semble d’ailleurs atteint en fin de semaine dernière.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
J'ai cru à l'apparition du syndrome de la Havane en terre de France.... Je voulais défiler, bannière étoilée dans les pognes en suppliant le Pentagone d'aller lancer ses chars et ses bombardiers médicaux à l'assaut de Cuba...