Coronavirus – Couple, familles, collègues: quand vaccination rime avec tensions
L’écrasante majorité des Belges est vaccinée contre le covid mais rares sont ceux qui n’ont pas été confrontés à une personne fermée à l’idée. De quoi provoquer parfois de vives discussions. Témoignages et conseils d’un membre de la task force psy & corona.


Cette épidémie est en train de devenir une épidémie de personnes non vaccinées. » En grondant ceux qui ont fait le choix de ne pas se protéger contre le coronavirus, Alexander De Croo a ajouté une petite pierre à l’édifice de tensions qui parcourent la société depuis plusieurs mois autour de la question de la vaccination. Car l’agacement du Premier ministre, au plus haut niveau de l’Etat, se traduit aussi dans la vie de tous les jours.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir39 Commentaires
Monsieur, Un conseil : mettez votre femme dans un asile, c'est là que se trouve sa place !!!!
Pourquoi, les vacciner ont peur de vivrent normalement. Le vaccin les protègent de toutes formes grave de la maladie, en quoi un non vacciner peut interférer sur leurs vie, il faut expliquer le mécanisme, ici dans la situation actuelle seul les non vacciner joue avec leurs vie, et reste une cible pour le virus.
Monsieur Biermé : il est quasi impossible de raisonner un idéologue. Cherchez l'erreur ailleurs et pas toujours nous servir la même tarte à la crème contre le gouvernement (démocratique). L'obscurantisme allié à l'incivisme ne devrait pas servir d'exemple. Merci pour nos enfants.
Merci M. Biermé. Inutile de revenir sur les fondamentaux : cela a déjà été très bien fait ci-dessous (M-R.P, O.M, E.V_H, Y.C et quelques autres...). Ma question porterait plutôt sur les apports utiles (disons, au delà du simple bon sens populaire) des psys dans ce domaine. Par exemple : disposent-ils d'une segmentation des 'non-vaccinés' ? Si on en retire les exclus pour raison médicale (à soutenir), ainsi que ceux que notre société écarte des informations de qualité ou des facilités d'accès (à aider), combien en reste-t-il ? Parmi ces derniers, quelle est la proportion de ceux pour lesquels, au final, les caractéristiques des vaccins, effets secondaires ou long terme, études scientifiques... n'ont pas la moindre importance, sinon comme prétextes pour se mettre en scène, s'opposer, ou tout simplement semer le bordel à coût nul ? Pour les autres, quelles sont les alliances inconscientes qui les regroupent dans leurs bulles de potes, cherchant à se convaincre qu'ils tiennent le bon bout, que rien ne saurait compter plus que leur ego (qu'ils appellent 'liberté') ? Qu'exprime au fond l'inconsistance même de leur rejet : l'angoisse devant le pouvoir d'une société (elle-même totalement irrationnelle, c'est vrai) qui prêche l'individu souverain pour mieux l'isoler, l'exploiter et le jeter en finale ? On sait bien que l'insistance sur la vaccination est avant tout pour nos dirigeants une manière de relancer notre croissance illimitée, et pas un enjeu humanitaire (sinon, comment expliquer l'inégalité criante de la répartition des vaccins au niveau mondial ?). Mais est-il si difficile de soutenir la vaccination (pour tous) ET de s'opposer au délire des marchés ? Est-ce vraiment le même combat ? A-t-on d'ailleurs une idée de combien parmi les 'no way' cherchent quand même à contribuer, autrement mais de bonne foi, au bien commun, et comment ? Questions délicates, sans doute, mais plus utiles que d'entendre qu'on "peut être d’accord de ne pas être d’accord", chacun dans son petit bocal. ;-)))
Parmi, les non vacciner, ont retrouvent, un peu de toutes provenances de la société, des médecins, des sportifs de haut niveau, des soignants, des politiques, des dirigeants d'entreprises, des journalistes, des présentateurs de TV, pas seulement des prolétaires qui savent pas interpreter l'information.