Six heures de conciliation chez Logistics Nivelles pour établir un calendrier précis
Pour les représentants syndicaux, ces heures de discussion rien que pour fixer quelques dates font craindre une position dure, voire quelques « provocations » de la part de la direction.

La réunion de conciliation entre la direction et les représentants de travailleurs de Logistics de Nivelles a duré environ six heures, vendredi soir au SPF Emploi, Travail et Concertation sociale. Le résultat tient en réalité en quelques dates : la direction a confirmé que le chômage pour cause de force majeure avait bien pris cours au 30 septembre. Il a également été décidé qu’elle organisera une réunion plénière en dehors du site lundi pour discuter du nombre de jours de grève, pour détailler le plan de nettoyage des entrepôts et les modalités de redémarrage à partir du 12 octobre. Le premier conseil d’entreprise pour lancer la phase 1 de la procédure Renault aura lieu le 5 octobre.
Pour les représentants syndicaux, ces heures de discussion rien que pour fixer quelques dates font craindre une position dure, voire quelques « provocations » de la part de la direction. Ils n’excluent dès lors pas que, si les rencontres à venir se déroulent toujours dans cette ambiance difficile, les magasins Carrefour connaissent de nouveaux problèmes d’approvisionnement, via des actions dans d’autres dépôts – puisque celui de Logistics Nivelles sera en chômage pour force majeure jusqu’au 12 octobre.
Outre l’engagement de Nivelles Logistics portant sur l’organisation d’une réunion le lundi 4 octobre pour discuter du nombre de jour de grève et des détails pratiques de nettoyage et de redémarrage pour les jours qui viennent, le bureau de conciliation a également acté que la manutention des biens entrants, des stocks et des biens sortants sera assurée par des travailleurs de Logistics Nivelles.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Il faudra qu'un jour la Wallonie se remette très sérieusement en question. Toutes les grosses entreprises ferment les unes après les autres. Aucun investisseur d'envergure ne crée des établissements pérennes. Même les Chinois ont renoncé au site Caterpillar, qui ne manque pas d'atouts, pour y installer leur usine de voitures électriques. Curieusement je n'entends rien de tel en Flandre. La Wallonie a une longue expérience de combats sociaux, et au moins autant de pertes d'emploi. N'apprendrons nous donc jamais rien de ces expériences traumatisantes ?
Bon..c'est quoi the bottom line ?? Chasser les clients CARREFOUR pour qu'ils aillent s'approvisionner chez la concurrence..?? Great move !