Une entreprise longue et douloureuse
Annoncé depuis 2010, le projet de la mégaprison de Haren, aura connu une genèse compliquée. La zone du Keelbeek, terrain désigné par la Région bruxelloise pour accueillir le complexe, est l’une des dernières friches de la Région. Dès 2014, une résistance s’organise entre riverains de ce quartier encore semi-rural de la capitale, activistes écologistes et militants anticarcéraux. Le terrain sera occupé par une Zad (Zone à Défendre) et les recours contre les permis d’urbanisme et d’environnement délivrés pleuvront, en vain. La pose des fondations commence fin 2018, plusieurs mois avant que le dernier recours ne soit finalement rejeté. Mais ce n’est pas tout. Passée l’entame des travaux, le covid est également venu mettre un coup d’arrêt au chantier, mis en pause entre mars et mai 2020. Résultat, les travaux accusent toujours un retard de 3 mois sur le calendrier. Plus récemment, en avril 2021, une partie du chantier a été mise en cessation durant deux jours par l’Auditorat du travail de Bruxelles, à la suite de la blessure d’un ouvrier.

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