Pandora Papers: cachez dans un trust cette fortune qu’on ne peut voir
Appréciées des riches familles, ces structures d’origine anglo-saxonne leur permettent de se défaire facticement d’une partie de leur fortune. A des fins de succession, d’évitement des créanciers, de timidité face à l’administration fiscale… Les Belges en sont friands.


L’un est né au 9e siècle afin d’enrichir les monastères puis dopé cinq siècles plus tard afin de veiller aux terres et droits féodaux des chevaliers qui partaient en croisade ; l’autre prend aussi ses racines au moyen âge, de l’union entre l’écuyer Ireus du Chastel et Péronne de Lalaing, héritière du seigneur de la Howarderie. Et s’intègre de ce fait dans la liste des plus anciennes familles belges que dresse régulièrement l’annuaire Etat présent de la noblesse belge. Les trusts et la famille du Chastel de la Horwarderie ne pouvaient que s’entendre.
La rencontre a lieu fin 2006 lorsque le comte Jacques du Chastel de la Howarderie – belge mais résidant en Grande-Bretagne, né en 1961 – s’engage dans un contrat de trust : ce dernier s’appelle Ajax Trust, la société Aspen en est le trustee et Jacques du Chastel le settlor ainsi que le bénéficiaire.

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