Dernière traversée pour Idwig Stéphane
Le comédien avait incarné quelques-uns des personnages les plus célèbres du théâtre tout en gardant toujours ses distances avec un métier qu’il jugeait parfois trop envahissant.


On le connaissait comme comédien mais il passait la moitié de sa vie en mer : Idwig Stéphane est mort le 27 septembre dans la discrétion la plus absolue, selon ses propres vœux. Fascinant à chacune de ses apparitions sur scène, il avait traversé la seconde moitié du XXe siècle et le début du XXIe, en alternant théâtre, cinéma et télévision mais en se gardant toujours une large part de temps pour naviguer à la voile.
Né à Ixelles le 20 janvier 1944, c’est en 1978 que le public francophone le découvre vraiment avec Pauvre B…, spectacle écrit et mis en scène par Patrick Roegiers dans lequel le comédien campe un Baudelaire halluciné, éructant son dégoût du monde, des hommes et de la Belgique. À l’époque, Luc Honorez écrit dans Le Soir : « Superbe performance d’un acteur qui donne sa peau sur scène (…). Son Baudelaire malade, rongé en dedans par lui-même, crispé et fou fera date. C’est un spectacle qu’il ne faut pas manquer. »

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