Le fédéral chiffre sa contribution à l’effort de réduction du CO2
Le gouvernement met en place un suivi et un contrôle des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Chaque ministre est désormais impliqué dans l’effort collectif.


Le gouvernement fédéral a adopté vendredi des mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de notre pays. Le paquet de 35 mesures consiste, pour une part, à concrétiser la partie fédérale du plan national énergie-climat transmis fin 2019 à la Commission européenne. Pour le reste, à traduire l’accord instituant le gouvernement Vivaldi. On y trouve ainsi le verdissement déjà annoncé des voitures de société et des véhicules des flottes publiques, la confirmation des travaux sur la réforme fiscale (qui n’aboutira au mieux qu’en toute fin de législature), la rénovation énergétique des prisons et des bâtiments de la Régie des bâtiments, l’installation de panneaux photovoltaïques sur ces derniers, etc.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
"Alors que le dernier rapport du Giec dresse un tableau très inquiétant du climat dans les prochaines décennies, alors que l’Agence internationale de l’énergie (AIE) appelle à abandonner toutes affaires cessantes les énergies fossiles, voilà que la Belgique prend un chemin inverse. Elle investit dans les centrales à gaz pour remplacer le nucléaire, dont elle a décidé la fin. Pourtant, aujourd’hui encore, le royaume figure grâce à l’atome parmi les bons élèves européens en matière d’émissions de CO2. Mais il pourrait être, selon le think tank britannique Ember, à l’avant-dernière place en 2030, juste derrière la Pologne, un pays gavé au charbon. Ember estime qu’à cet horizon près de 60 % de l’électricité produite en Belgique le serait à partir d’énergies fossiles, contre… 37 % en 2020. « La Belgique est le pays du surréalisme et de Magritte ! » ironise Serge Dauby, directeur général du Forum nucléaire belge." LE POINT
La mal-information, voire la désinformation quant au vrai coût d’un système électrique basé sur les renouvelables est précisément un des problèmes. « Pendant des années, on a menti aux gens en leur promettant que les renouvelables permettaient de lutter contre le réchauffement climatique, que cela créait de l’emploi, que leur coût était compétitif par rapport au nucléaire… Tout est faux. Ces chiffres, donnés par la filière, ont été gobés par des journalistes et des politiques trop heureux de passer à peu de frais pour modernes et écolos. » Pareil pour tout le reste, depuis les ours blancs, en passant par le caractère anthropique et le soi-disant rôle déterminant du CO2.
ça bouge enfin.