«Polexit», Etat de droit et riposte: cinq questions sur le bras de fer entre la Pologne et l’Union européenne

Rebelote ? Une nouvelle « crise existentielle » pour l’Europe, encore évoquée pas plus tard qu’au début de la crise covid, lorsque les égoïsmes nationaux s’étaient déchaînés au détriment de la solidarité européenne ? Le spectre de ce péril définitif ressurgit-il avec le coup de poignard porté par Varsovie à ce fondement capital de la construction européenne : la primauté du droit communautaire sur le droit national ? La Commission européenne se déclare « vivement préoccupée ». Et les commentateurs de tous bords entrevoient les prémices d’un nouveau détricotage de l’édifice, voire celles d’un « Polexit » à venir…

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
La Pologne n'accepte effectivement pas totalement notre définition de l'Etat de Droit. Le problème est que les traités que la Pologne a signés pour faire partie de l'UE ne couvrent pas clairement cette matière. Mais la Pologne accepte bien la primauté du droit européen dans toutes les matières clairement couvertes par les traités qu'elle a signés.
Ils ne veulent plus être contraint de respecter les règles de l'Europe suivant la décision de leur justice. Très bien, qu'on les mette dehors de l'Europe sans discuter comme avec l'Angleterre, plus d'argent pour eux et remboursement des sommes dues, taxes sur tous les produits venant de chez eux (même sur les produits que certaines sociétés faisant partie de l'Europe sont parties là bas pour payer moins cher la main d'oeuvre, interdiction pour leurs populations de venir travailler chez nous pour moins cher que les européens.
Et, au passage, la Hongrie peut aussi faire de même!
Ils peuvent y envoyer le CDH anti avortement, leur paradis.