Syrie: quatre ans plus tard, Raqqa ne s’est pas débarrassée des blessures de Daesh
Raqqa « fête » les quatre ans de sa libération, dans une ambiance aussi plombée que sa situation économique. En ville, beaucoup reste à reconstruire. Dans les têtes, la « mentalité Daesh » est à déconstruire. Le reportage de nos journalistes en Syrie.

Le jour se lève sur une ville poussiéreuse. Les premiers rayons d’un soleil orangé percent à travers des buildings tantôt squelettiques, tantôt éventrés. Quatre années ont passé depuis la libération de Raqqa des griffes de l’Etat islamique (EI), le 17 octobre 2017. Pourtant, il règne encore dans l’atmosphère cette poussière. Omniprésente. Au fil de la journée, elle vous bouche les narines, vous assèche la gorge.
Nombreux sont les bâtiments détruits au cours du siège de la coalition internationale à demeurer à l’abandon. Ils encerclent quelques constructions de 6 ou 8 étages retapées dans la précipitation. Dans leurs automobiles d’un autre âge, les Raqqaouis peuvent emprunter toutes les rues, mais des gravats restent au bord du chemin. Générant son lot de crasse cimentée, rendue volatile par les 32ºC de ce mois d’octobre. Sur sa petite terrasse, une femme élimine la couche de ciment de la nuit passée à l’aide d’un jet d’eau.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Fallait pas y aller !! Non, mais un combattant pour la Gloire de l'Islam, c'est merveilleux !! Maintenant qu'elles sont dans la merde, on trouve que, la Belgique ,ce n'est pas si mal et aimerait bien y revenir, non restez où vous êtes !!!