Werner Lambersy, en son dernier voyage
C’était l’un des poètes majeurs de la littérature francophone de Belgique. Il s’est éteint à Paris, à 79 ans.


Quelques jours à peine après Francis Dannemark, voici Werner Lambersy qui passe de l’autre côté de la brume. En cet automne, alors que l’on fredonne avec un Montand tout juste centenaire le célèbre refrain de Prévert et Kosma, les feuilles des poètes se ramassent décidément à la pelle. Mais si ces poètes-là sont morts, leurs feuilles virevoltent, vivaces, vivantes, entre regrets et souvenirs des jours heureux.
En 2000, Werner Lambersy signait ce petit texte, qui prend aujourd’hui une tout autre dimension :
« Le poète
et le poème
se promenaient ensemble
ça n’arrive pas si souvent !
Puis le poète soudain
ne fut plus poète

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