Affaire Mawda: des peines de 3 ans et 5 ans requises contre deux trafiquants d’êtres humains
Les deux « passeurs » avaient fait appel de leurs condamnations.

La cour d’appel de Liège a entamé mardi après-midi l’examen du dossier de deux trafiquants d’êtres humains qui avaient été impliqués le 17 mai 2018 dans la course-poursuite lors de laquelle la petite Mawda (2 ans) est décédée sur l’autoroute E42. Ces deux « passeurs » avaient fait appel de leurs condamnations.
Mawda, âgée de 2 ans, avait été tuée par la balle d’un policier la nuit du 16 au 17 mai 2018 lors d’une course-poursuite qui avait eu lieu entre la police et le véhicule transportant des migrants dans lequel elle se trouvait. Ce véhicule tentait de rejoindre le Royaume-Uni.
Les faits relatifs à la traite des êtres humains avaient été examinés par la justice liégeoise.
Six condamnations avaient été prononcées, dont trois par défaut. Le chauffeur de la camionnette n’avait pas fait appel. Ses deux complices, désignés comme les passeurs avec des rôles différents, avaient été condamnés à 5 ans de prison ferme et 3 ans avec sursis pour un tiers. Ils avaient fait appel de la décision et ont de nouveau contesté leur rôle de passeur.
Devant la cour d’appel, le parquet fédéral n’a pas sollicité d’aggravation du niveau des peines et a requis des sanctions de 3 ans et 5 ans. Le ministère public a toutefois jugé trop clémente la mesure de sursis accordée à un des prévenus.
Une dernière audience aura lieu le 9 novembre à 9 heures pour entendre la plaidoirie de la défense.
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