Azdine Tahiri, l’«émir» de Daesh qui cache son jeu
Suspecté d’avoir été un cadre de l’Etat islamique, fait prisonnier à Baghouz, l’Anversois d’origine n’a répondu franchement à aucune question. Il a été déchu de sa nationalité belge en 2019.

L’entretien a tourné court. Azdine Tahiri (33 ans), jamais apparu devant une caméra, a préféré esquiver toutes les questions. Petit sourire en coin, il va jusqu’à nier l’évidence, comme son appartenance au groupe terroriste Sharia4Belgium. Originaire de Borgerhout (Anvers), Tahiri s’envole vers la Syrie fin août 2012 avec trois membres du groupe. En Syrie, il reconnaît avoir côtoyé les hommes forts du groupe, comme Hicham Chaïb. Et pourtant : « Je n’étais pas membre de Sharia4Belgium, mais ils étaient actifs dans ma région. Ils étaient actifs dans ma rue et appelaient à rejoindre l’Islam », avance l’ancien travailleur social. « Je suis parti pour un travail humanitaire. » Il affirme ensuite avoir rejoint le groupe Ahrar al-Cham, un groupe rebelle salafiste, autour d’Idlib. Une affirmation à prendre avec des pincettes. Pour le reste, Tahiri répond sans rire qu’il n’a pas eu de formation militaire, qu’il ne s’est jamais battu.

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