«Vous avez de ces mots»: Peu ou {prou}
Que les prouesses d’un preux pas très prude grand prou vous fassent !


Varions les styles et les plaisirs ! Après le f* problème de la prononciation de P.M.E., dont je conviens qu’il a beaucoup retenu l’attention par l’aspect brut de décoffrage de son exergue, mettons le cap sur un sujet plus châtié qui devrait me réconcilier peu ou prou avec les chastes lecteurs de cette chronique. Car il y en a prou, je vous assure. Dont je ne tiens ni peu ni prou à m’attirer les foudres.
Vous me voyez venir. Nous sommes aujourd’hui en baguenaude du côté du grand siècle, avec une expression délicieusement surannée qui fleure bon les fables de La Fontaine et les romans champêtres de George Sand. Vous frétillez déjà ? Bon prou vous fasse !

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Ce qui est passionnant, personnellement, c'est que cette chronique titille à chaque fois ma curiosité, défie mes certitudes, emporte mes acquis linguistiques. Et cette fois encore, cet innocent "prou" me colle un uppercut - se serait-il distillé par mégarde dans la langue de Churchill? Ma foi oui ! "proud" comme "prow" (vaillant) ou "prowess" ou "pride" figurent comme de "preux" témoins de l'influence du français médiéval et du latin (prud ou prod = gallant). Tirez les premiers ! En anglais, les français ont souvent tiré les premiers, même s'ils étaient de preux Normands !