Tinne Van der Straeten, ministre fédérale de l’Energie: «La sortie du nucléaire n’est pas une question idéologique»
Selon la ministre fédérale de l’Energie, Tinne Van der Straeten (Groen), la sortie du nucléaire n’est pas une question idéologique.

Le mois prochain, on devrait savoir si, en 2025, les sept réacteurs nucléaires de notre pays seront fermés ou si la durée de vie des deux dernières centrales sera prolongée. Cela dépendra de l’évaluation de la première enchère pour la capacité de remplacement. « Mais dans n’importe quel scénario, nous aurons besoin de centrales à gaz. C’est une question de sécurité d’approvisionnement », souligne la ministre fédérale de l’Energie, Tinne Van der Straeten, à la VRT.
Il y a une forte tension entre les niveaux fédéral et flamand au sujet de ces usines à gaz. La ministre flamande de l’énergie Zuhal Demir (N-VA), une opposante à la sortie du nucléaire, a déjà refusé deux permis pour des centrales électriques. Je ne pense pas que le gouvernement flamand ait intérêt à mettre des bâtons dans les roues. Notre sécurité d’approvisionnement n’est pas une question de politique spectaclee, répond M. Van der Straeten.
« Il ne s’agit pas d’une question idéologique »
De son côté, l’économiste Geert Noels a exprimé une grande inquiétude quant aux émissions supplémentaires de CO2 produites par des centrales électriques au gaz. « Cela réduira à néant les gains réalisés grâce aux énergies renouvelables », prévient-il. Geert Noels reproche également à la ministre et aux écologistes en général d’adopter une approche trop idéologique sur la question de l’énergie nucléaire.
Tinne Van der Straeten conteste cela. Elle fait référence au président français Emmanuel Macron qui prévoit d’importants investissements dans l’énergie nucléaire. Bill Gates a écrit un livre dans lequel il affirme que ces petits réacteurs nucléaires modulaires, qui produisent beaucoup moins de déchets et sont plus sûrs à utiliser, représentent l’avenir. « Eh bien, je suis d’accord avec Bill Gates. Il ne s’agit donc pas d’une question idéologique. Le problème de l’énergie nucléaire aujourd’hui c’est une montagne de déchets qui n’a pas de solution. »
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Ce qui est du plus haut comique c'est que la création politique du GIEC - et plus particulièrement le soutien sans faille de Reagan - est due pour une grande part au désir de développer l'énergie nucléaire !
Il faut oser, pour être ministre il faut apprendre à raconter n'importe quoi. Créer des problèmes et puis surfer dessus. Elle prétend que ces décisions ne sont pas idéologique? Alors qu'il n'y a plus que cela grâce aux écologistes. Les écolos cela ose tout, c'est bien à cela que l'on les reconnais pour prarphraser Audiard. Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose.
« Il ne s’agit pas d’une question idéologique ». C'est QUOI alors Messieurs Dames les escrolos ?Ou comment se foutre de la tête du citoyen...
Une montagne de déchets ? Selon JM Jancovici qui s'y connait, les déchets vraiment dangereux (en France) tiennent dans une piscine olympique. La solution pour s'en débarrasser est connue: récupérer utiliser et détruire le plutonium, enfouir le reste
Dans ses analyses, Jean-Marc Jancovici zappe complètement les déchets radioactifs, et son point de vue ne tient pas la route au vu de l'évolution actuelle des énergies renouvelables.