Le masque à nouveau obligatoire dans les écoles francophones
Suite au dernier Comité de concertation, les acteurs de l’enseignement et la ministre ont pris la décision d’imposer le port du masque en permanence dans les écoles francophones. La mesure entrera en vigueur après les vacances de Toussaint.


A l’instar du reste de la société, le petit monde de l’école fait marche arrière face à l’augmentation des contaminations au coronavirus. Les acteurs de l’enseignement ont rencontré la ministre de l’Education, Caroline Désir (PS), suite au Comité de concertation de ce mardi. Au vu de la situation sanitaire, le masque va faire son retour dans les écoles wallonnes.
Après les vacances de Toussaint, tous les enseignants, ainsi que les élèves de secondaire devront à nouveau porter le masque en classe. Depuis la rentrée scolaire de septembre, les élèves et les enseignants pouvaient se passer de ce bout de tissu une fois installés en classe. Et ce, contrairement à leurs pairs bruxellois en raison du taux de vaccination plus faible dans la capitale. La Wallonie s’alignera désormais sur la Région bruxelloise. Les élèves du fondamental (5e et 6e primaires) seront toujours bien exempts du port du masque. « Comme le reste de la société, l’école prend part à l’effort collectif », nous indique le cabinet de la ministre Désir. La décision s’inscrit aussi dans la volonté politique de maintenir les écoles ouvertes.
Un « moindre mal »
Pour les acteurs de l’enseignement, cette décision est un « moindre mal » face à une éventuelle prolongation du congé de Toussaint. « Le retour du masque en classe va être pénible pour les enseignants et les élèves, mais c’est ce qu’il y avait de moins dramatique », souligne Joseph Thonon, président de la CGSP enseignement.
A la CSC Enseignement, son homologue Roland Lahaye confirme : « En réunion, personne ne s’est véritablement opposé à un retour du masque. » Il ajoute : « Cette solution évite que l’on se retrouve devant des classes fermées ou que l’on soit contraint de retourner à l’hybridation. En revanche, je refuse d’entendre que l’école est responsable de tous les maux. A partir du moment où l’on est face à un public qui n’a pas accès à la vaccination, forcément que le virus circule. »
Cette nouvelle mesure sera d’application jusqu’à la fin du mois de novembre. D’ici là, elle fera l’objet d’une évaluation à la lecture de l’évolution des chiffres de l’épidémie.
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir30 Commentaires
@raspe eric Vous démontrez votre parfaite perméabilité à tous les pseudo bidules scientifiques dont le lobby "vax à tout prix" nous arrose. Vous parlez d'un variant qui n'existe même pas encore en propageant une rumeur soigneusement entretenue par la propagande pro-vax tous âges confondus Si ce variant existait depuis un certain temps il n'aurait déjà fait qu'une bouchée de tous les vaccinés de plus de 50 ans au système immunitaire affaibli et on est loin du cas
@ Legarou, les variants alpha, beta et delta existent et ont les caractéristiques que j'ai décrites. Les données de Public Health England sont claires à ce sujet. Vous bêlez bêtement comme tous les moutons conspirationnistes. En vous croyant à tort plus intelligent que les autres. Par votre réponse, vous confirmez n'être qu'un vulgaire ignare sans intérêt.
Le lobby "vax à tout prix" n'existe que dans l'imagination fertile de conspirationnistes et d'ignares qui parlent de "pseudo bidules scientifiques" sans disposer de la moindre formation pour en juger. Mais les ultracrépidaranistes savent évidemment tout mieux que les experts européens, chinois, américains, japonais, etc ... qui eux ont passé bêtement des années à étudier le sujet, alors qu'il est tellement simple de tout savoir sans avoir jamais rien appris.
@colin liliane Si ces enseignants se sentent mal protégés c'est qu'ils ne sont pas vaccinés ou alors trop angoissés. Pour ma part, je dirais plutôt qu'il s'agit plutôt d'une action de soi disant communication (je dirais propagande), bien téléguidée, pour faire pression sur toute la société civile afin qu'elle admette la vaccination, à mon sens inutile, des jeunes et très jeunes enfants. Mais pas obligatoire évidemment, juste rendue indispensable par des mesures judicieuses et un bon lavage de cerveau. NB: Pour couper le pied à certains arguments, je suis vacciné.
Petit nicolas toujours prêt à défendre l'indéfendable. Dans votre exemple c'est donc un rapport de contamination de un pour six, dans le cas de l'école 1 pour 75 au minima, avec des complications d'organisations pour les familles, sans compter les risques pour les enfants. Car oui ils peuvent aussi être hospitalisées, ils représentent environ 10 % des hospitalisation, mais bon pour vous c'est une broutille, <un chiffre> tellement bas que vous juger nulle, ce n'est pas vos gosses ! Tout comme vous jugez une broutille les 30% des quadras, et sans doute aussi les autres. Que ces hospitalisations obligent de reporter d'autres soins vous laisse aussi de marbre, vous vous foutez c'est pas votre cas. Notez aussi que rapporter les 30 % des hospitalisations des quadras représentent en valeur absolue presque 25000 personnes, encore une goute d'eau pour vous. Notez encore que pour l'instant ce sont les 20-40 qui voient leur hospitalisations augmentées. Enfin Des études existent prouvant l'éfficacité du vaccin tant pour prévenir les contaminations que les formes graves, et même légères. ex: https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1027511/Vaccine-surveillance-report-week-42.pdf. Voir aussi ici: https://www.rtbf.be/info/societe/detail_moins-de-contaminations-au-covid-19-parmi-les-vaccines-mais-une-protection-qui-diminue-avec-l-age?id=10864802&fbclid=IwAR2_WhLu9Kfwc9yl6bapFg6fwzBEosZdE8wJjQUTPiQ1AG_YCwYxZrW0Ruc