Les universités belges s’engagent sur le chemin de la décolonisation
Les universités sont invitées à prolonger le processus de décolonisation académique et élaborer de nouvelles politiques d’enseignement et de recherche.


Après la mobilisation belge en juin 2020 du mouvement « Black lives matter », dans la foulée de la constitution de la commission parlementaire sur le passé colonial au Congo (lire par ailleurs) et des regrets exprimés par le Roi Philippe, le Conseil des Recteurs francophones et son pendant flamand ont constitué un Groupe de travail interuniversitaire « Passé colonial ». Objectifs ? Repenser l’enseignement de l’histoire en Belgique, favoriser la reconnaissance de notre passé, fournir des explications scientifiques en la matière, ouvrir la réflexion sur le rôle joué par les universités dans le passé colonial, contribuer à une plus grande diversité…

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Voilà qu'advient une révolution bien barbare, indigne de la libre-pensée et du progrès.
Voilà qu'advient une révolution bien barbare, indigne de la libre-pensée et du progrès.
C'est du passé.Impossible de remonter le temps et de temps changer.Pourquoi remettre tout cela en avant?
En matière de décolonisation, "on est plus avancé en histoire et anthropologie qu’en médecine ou en bio par exemple". Décoloniser la médecine ou la biologie est une entreprise absurde. Ou alors c'est qu'il y a une arrière-pensée pas vraiment sympathique. "Who controls the past controls the future" disait Orwell.
Ah enfin, les universités vont pouvoir en « repensant l’enseignement de l’histoire » « fournir des explications scientifiques en la matière » sur la réalité de situations séculaires telles que : « le nombre total d’ouvrages traduits dans le monde arabe depuis le règne du calife Al-Ma’mûn [786-833 apr. J.-C.] au XIe siècle est d’environ 10 000, soit l’équivalent du volume de traductions réalisées en Espagne en un an » Cf. PNUD 1999. Le rapport PNUD de 2003 affirme lui que « la Grèce, pays de onze millions d’habitants, vingt-cinq fois moins peuplé que l’ensemble du monde arabe (285 millions d’habitants en 2003), traduirait dans sa langue plus de livres que les vingt-deux États arabes » (PNUD 2003 : s.p.). Et aussi que les ouvrages religieux représentent 17 pour cent de tous les ouvrages publiés dans les pays arabes, contre une moyenne mondiale de près de 5 pour cent !