Marc Van Ranst: «Il est temps de convaincre les non-vaccinés d'une façon moins amicale»
Le virologue Marc Van Ranst s’est exprimé sur les mesures prises lors du Comité de concertation de ce mardi. « J'espère que ce paquet de mesures fonctionnera », a-t-il affirmé.

Le virologue flamand Marc Van Ranst s’est confié à Het Laatste Nieuws sur les mesures prises lors du Comité de concertation de ce mardi.
« J'espère que ce paquet de mesures fonctionnera », a-t-il affirmé. Cependant, pour le virologue, « il est temps de convaincre les non-vaccinés d'une façon moins amicale ». Quant à savoir ce M. Van Rans entend par « moins amicale », il s’agit de la vaccination obligatoire ou de sanctions à l'égard des personnes qui ne veulent pas se faire vacciner.
Pour rappel, 87 % des adultes en Belgique ont reçu au moins une dose de vaccin, tandis que 86 % sont complètement vaccinés. Des disparités régionales subsistent toutefois : Bruxelles comptant seulement 67,2 % de sa population adulte entièrement vaccinée contre 91,4 % en Flandre et 80,5 % en Wallonie.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir10 Commentaires
S'ils sont si sûrs du bienfait du vaccin qu'ils le rendent seulement obligatoire au lieu de passer par des CST et autres arnaques. Au moins ils devront assumer en cas de problème.
La réponse doit être juridique. Il est évident que le tant que le vaccin est pris sur base volontaire, vous signer certainement et à votre insu (pendant la prise de rendez-vous sur internet où on clique qu'on a bien lu les conditions etc...) que vous aviez reçu toutes les informations nécessaire et que donc la vaccination se faisait sous "consentement éclairé". Et donc en cas de problème, vous pourrez juste vous en mordre les doigts et personne ne sera responsable ni ne vous devra aucun dommages. Par contre, si la vaccination devient obligatoire, plus de consentement éclairé et l'Etat qui oblige devrait prendre la responsabilité de sa décision.
C'est la première fois que je suis d'accord à 100% avec Van Ranst. De plus, les rebouteux qui suggèrent de la médecine douce plutôt que le vaccin devraient être poursuivis ainsi que ceux qui racontent n'importe quoi sur les accidents vaccinaux.
En tant que Bruxellois de naissance, je ne comprends pas ces réticences. J'ai encore rencontré aujourd'hui un jeune homme de 26 ans, certes en parfaite santé, me dire "non, non, non, je ne veux pas mourir dans 6 mois...". D'où vient ce délire ? Qui est mort de ce vaccin, sauf quelques cas forts singuliers ; qui ?!
Même mieux, sur une page de titre de l'Universté McGill au Canada: "Don’t Fall for the ‘VAERS Scare’ Tactic: Anti-vaxxers show how a precious vaccine adverse event reporting database can be used to scare the public"