Le Congo envoie (enfin) un nouvel ambassadeur à Bruxelles
Le président Tshisekedi a nommé Christian Ndongala comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire auprès du royaume de Belgique.


Le poste était vacant depuis des années, depuis que l’ancien président Joseph Kabila avait rappelé son ambassadeur à Bruxelles suite à une énième crise diplomatique avec le gouvernement belge autour du processus électoral. C’était en 2018, une éternité…
Aujourd’hui, les relations diplomatiques entre les deux pays se sont normalisées. Le nouvel ambassadeur devrait arriver prochainement à Bruxelles où il remettra ses lettres de créance au Roi avant d’être pleinement opérationnel.
On sait peu de chose sur M. Ndongala qui est titulaire d’un doctorat en sciences politiques. Sa thèse portait sur la réinsertion sociale et stratégique de survie des enfants de la rue en RDC. Il est professeur à l’université de Kinshasa et maître de conférences à l’université de Lille 2.
Sa nomination intervient alors que le ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula tente de remettre de l’ordre dans la diplomatie congolaise un peu partout dans le monde. C’est notamment le cas du paiement des arriérés (salaires et loyers) des diplomates en poste à l’étranger qui sont en train d’être apurés petit à petit.
Six autres nominations d’ambassadeurs sont intervenues dans la foulée en début de semaine dont celle d’Isabelle Tshombé à Paris. La fille de l’ancien Premier ministre katangais Moïse Tshombé a notamment été ministre du temps où Joseph Kabila était au pouvoir. Au siège des Nations Unies à New York, autre poste prestigieux, le nouveau représentant permanent de la RDC s’appelle Georges Nzongola Ntalaja.
Retour à la normale
Durant la crise autour du processus électoral en 2018, la Belgique avait également rappelé son ambassadeur en poste à Kinshasa à ce moment-là. Les relations diplomatiques entre les deux pays se sont normalisées progressivement après l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi en janvier 2019 et une transition en douceur avec le président sortant.
Le gouvernement belge avait alors suspendu une bonne partie de l’aide publique bilatérale en guise de protestation contre la répression de marches réclamant le départ de Joseph Kabila resté au pouvoir deux ans au-delà du terme de son mandat.
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
il en est ravi, ça se voit