Les forçats de la course
Que le smartphone remplace la chaîne de production comme outil de travail ne rend pas les déviances plus acceptables ou civilisées.


C’est un vécu de citadin. Mais qui parcourt les villes, croise constamment des « personnes », rarement casquées, trimballant à vélo, dans de gros sacs à dos, des repas pour livraison urgente au domicile d’un client. Les livreurs de nourriture rapide at home pullulent ces dernières années en Belgique, mais pas que : notre dossier évoquait ce jeudi 28 millions de ces travailleurs pour 500 plateformes digitales dans l’Union européenne.
Leur parcours frénétique, minuté, surveillé et si peu protégé fait désormais un stop non programmé entre le fournisseur de repas et le consommateur, case « tribunal ».

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir14 Commentaires
Pourtant les bobos qui veulent du sushi bio livré dans les 15 minutes sans aucune atteinte environnementale sont tous de « gauche » et apprécient énormément ces esclaves de la diversité qui pédalent pour la Planète. Bizarre…
Mon comportement est simple: je ne fais jamais appel à ce genre de service.
Ce qui est très bizarre c est votre classification des clients de ce type de services. Ce que cet excellent article met une fois de plus en exergue c est notre responsabilité individuelle en tant que consommateur/payeur. Rejeter la faute sur d autres me semble un très mauvais départ pour se questionner sur son propre comportement
Les forçats de la course ou les forçats de la faim, c'est selon. Et cela pour le grand bien du "tiroir caisse" de profiteurs de la misère humaine.
@ Lambert A Comparaison fausse et qui prête effectivement à rire. Contrairement aux poules, nous sommes capables de réfléchir à ce que nous faisons. Et à ce propos, je vous invite à lire le très bon commentaire plus haut posté par Wauters Francis:" Ce que cet excellent article met une fois de plus en exergue c est notre responsabilité individuelle en tant que consommateur/payeur".