«La police ne va pas tout changer »

A l’entrée de la gare, le commissaire Laurent Deschrijver rejoint une patrouille arrivée vingt minutes plus tôt. Le meneur de l’escouade interpelle le directeur de son commissariat. « On a déjà deux judiciaires et 3 administratives. Trois Algériens. Un qui a une matraque télescopique, un autre qui a une bonne grappe de pilules à vendre », liste l’inspecteur, pas peu satisfait du bilan. « C’est en vrac, comme ça, vous voyez ? », poursuit-il en agitant la sacoche de celui qui est en train d’être embarqué dans le combi. « Il les vend à l’unité, en fait. Un ou deux euros pièce. » Dans le sac gisent plusieurs dizaines de pilules rouges et blanches, flanquées d’un logo bien connu : Pfizer. Du Lyrica, un analgésique utilisé pour les troubles de l’anxiété. « D’après ce que j’ai cru comprendre, pour ce médicament, on peut obtenir 200 pilules par prescription. Ça permet déjà de se faire un stock pour dealer », constate le commissaire Deschrijver.

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