Un agent pénitentiaire: « On parle de conditions horribles de détention, mais c’est aussi notre quotidien »


Ne l’appelez surtout pas « maton » mais agent pénitentiaire ou assistant de surveillance pénitentiaire. C’est important les mots. Les statuts aussi. « Gardien de prison ? Ca ne veut rien dire. Les murs se gardent très bien tous seuls », s’amuse Pascal, 50 ans, avant de se reprendre : « Quoi que… » Depuis le 25 avril, le surveillant de la prison de Forest a débrayé comme la majorité de ses collègues en Wallonie et à Bruxelles. Leurs principales revendications : mettre un coup d’arrêt aux mesures de rationalisation, revenir au cadre du personnel de 2014 (7.197 équivalents temps plein contre 6.722 actuellement), obtenir un statut propre qui reconnaisse la pénibilité et les particularités de leur profession.

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