Procès des attentats de Paris: la jeunesse enjolivée de Salah Abdeslam
« J’étais quelqu’un de gentil, je me suis laissé entraîner », a prétendu à la cour d’assises de Paris le seul membre encore en vie des commandos du 13 novembre.


Il avait dû garder le silence pendant cinq semaines, quand les victimes se sont succédé à la barre du procès des attentats du 13 novembre 2015 pour raconter leur calvaire. Cette fois c’est son heure devant la cour d’assises spécialement composée qui juge les responsables présumés des massacres qui ont fait 130 morts au Stade de France, sur les terrasses et au Bataclan.
Salah Abdeslam, le seul survivant des commandos qui ont ensanglanté Paris et Saint-Denis parle pendant deux heures d’une voix calme. Fini, les diatribes de l’autoproclamé combattant de Daesh. Cheveux ras, barbe fournie, gilet clair, il répond avec une courtoisie très maîtrisée à la cour qui ne s’intéresse encore qu’à sa personnalité sans aborder le fond du dossier. « J’étais le quatrième d’une fratrie de cinq. J’étais quelqu’un de calme, de gentil », entame-t-il quand il raconte son enfance.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Pauvre petit bonhomme dont les conditions de détention le pousseraient au suicide ! C’est ce qu’il est qui devrait l’y pousser. On n’a pas promis le club med …
A vie et basta.