Extrême droite: quatre soldats francophones au cœur de l’enquête
Les perquisitions menées ce mercredi matin visaient un groupe de quatre militaires francophones suspectés de sympathies pour l’extrême droite.

L’affaire n’est pas directement liée à l’enquête sur Jürgen Conings, cet ex-caporal-chef d’extrême droite retrouvé mort dans le Dilserbos en juillet dernier après une cavale armée. Mais elle en est une conséquence indirecte. Suite à des renseignements fournis par le Service général du renseignement et de la sécurité (SGRS), largement critiqué pour son attitude dans la surveillance de Conings à l’époque, le parquet fédéral et un juge d’instruction carolo ont mandaté la police judiciaire fédérale de Charleroi pour effectuer ce matin 11 perquisitions. Objectifs : trois casernes militaires et huit domiciles privés.
Selon plusieurs sources, l’enquête vise plus précisément quatre jeunes soldats, tous francophones, soupçonnés d’accointance avec l’extrême droite. On ne parle pas à ce stade de groupe, ni même de groupuscule, mais les quatre hommes se connaissaient et échangeaient des opinions extrémistes. Notamment sur les réseaux sociaux.
Le parquet fédéral a confirmé par communiqué qu’aucune personne n’a été emmenée pour audition. Les perquisitions de ce matin avaient pour objectif de saisir le matériel informatique et les GSM des suspects, dans les casernes qu’ils fréquentaient et leurs domiciles ou ceux de leurs proches. Des auditions pourraient intervenir par la suite, après analyse de ce matériel et des smartphones.
« Les individus potentiellement impliqués sont soupçonnés d’avoir diffusé ou mis à la disposition du public des messages dans l’intention d’inciter à commettre une infraction liée au terrorisme », précise le parquet fédéral dans son communiqué. Qui ajoute : « Ce dossier se situe dans le cadre de milieux suspectés d’être liés à l’extrême droite ».
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
C'est une purge au sein de l'Armée pour des motifs idéologiques. Stalin faisait pareil.
Aureiz-vous la trouille?
Quel foin! Conings n'a rien fait d'irréprochable mais on lui a mis un dispositif phénoménal en place pour rien. Ici 4 soldats qui ont d'après les médias envoyés des messages sur les réseaux sociaux sans plus et nous voila repartit pour un tour ! Sans compter que ce sont des francophones cela promet. Des terroristes islamistes inondent nos rues et quartiers en toute liberté avant de perpétrer des carnages et là on ne fait rien !!! Les victimes vous remercient!!
Attendez des informations plus complètes avant de commenter idiotement.
je n'aurais mieux dit