Le Prix Renaudot à Amélie Nothomb pour l’hommage au père
Le prix Renaudot a été décerné à l’écrivaine belge Amélie Nothomb pour « Premier sang » (Albin Michel), mémoires fictives de son père décédé en 2020, un prix annoncé, comme de tradition, quelques secondes après le Goncourt.

Après trente ouvrages et un (demi) Grand Prix du roman de l’Académie française en 1999, Amélie Nothomb décroche enfin une des grandes récompenses de l’automne avec le Renaudot. A l’usure ? Un peu, mais pas que… Premier sang est un de ses meilleurs livres, disent à l’unanimité ses inconditionnels et inconditionnelles autant que les autres, plus enclins à émettre parfois des réserves.
Du narrateur, on ignore tout quand on ouvre le roman : « On me conduit devant le peloton d’exécution. Le temps s’étire, chaque seconde dure un siècle de plus que la précédente. J’ai vingt-huit ans. » Ce jeune homme, diplomate au Congo fraîchement libéré (bien que ça se discute) de la colonisation belge, est le père de l’autrice, Patrick Nothomb, mort l’an dernier.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Le Renaudot à A Nothomb le Goncourt à Sarr un africain. Les zemmouriens sont fous furieux ( forum du Figaro ) Pauvre France