Procès des attentats de Paris: le passé des accusés belges épluché
Des failles ont-elles pu conduire aux attentats meurtriers ? La cour explore la personnalité d’accusés qui n’ont pourtant pas vécu des jeunesses malheureuses.


Depuis deux jours, ce ne sont plus des plans du Bataclan, du Stade de France ou des terrasses que l’on projette sur les écrans de la salle d’audience. Plus des schémas où l’on pointe, au surligneur fluo, la place des corps et celle des assaillants sur les différentes scènes de crime. Ce sont des cartes de Bruxelles que l’on affiche, et le plus souvent de Molenbeek. La cour d’assises spécialement composée explore les parcours de vie des accusés, leurs relations, aussi. Exercice d’autant plus difficile qu’il n’est permis pour l’heure ni d’évoquer leur rapport à la radicalité religieuse ni les faits qui ont conduit aux attentats de Paris et Saint-Denis, le 13 novembre 2015.
De leur trajectoire, le président, ses assesseurs, les avocats généraux, les parties civiles ou la défense extraient parfois des failles. Dont aucune, pourtant, ne permet encore de comprendre l’incompréhensible : le basculement qui a conduit aux massacres qui ont fait 130 victimes.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Pauvres choux, je vais pleurer. A vie, c'est tout.